Merci à @BorisMouse75 qui m'a envoyé ce chef d'œuvre !


lundi 19 juin 2017

Boucherie "canine" rue de Clignancourt

On le sait, les parisiens mangèrent du chien, du chat et du rat au moment du siège de Paris pendant la guerre franco-prussienne (1870-1871). Ils mangèrent même les animaux du zoo !
Ici, un dessin de Bouard:


Là, un poème d’Apollinaire (Alcools):


Ce qu'on sait moins, c'est qu'après la guerre et notamment au début du XX° siècle, des boucheries cynophagiques ouvrirent sous la dénomination de "Boucheries canines".
En témoigne cette carte postale:


C'est en lisant un livre de Philippe Mellot, La vie secrète de Montmartre paru aux éditions Omnibus en 2008 que je suis tombé sur ce paragraphe évoquant la cynophagie:
Vous reconnaissez le calicot ? C'est celui de la carte postale.


Nous savons désormais que la première "boucherie canine" ouvrit rue de Clignancourt (à quel numéro ?); la dernière, rue de Vaugirard, n'a fermé qu'en 1925.


6 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout se perd. Exigeons de Mc Do la vente de hamburgers au chien pour respecter nos traditions! Olivier

JPD a dit…

Bravo ! Et de véritables "hot-dogs" !

Unknown a dit…

Le premier dessin n est pas de bouard . Il avait moins de dix ans a l epoque du siège de Paris. Ce dessin est de Geslin . Artiste acheté auparavant par l etat pendant la deuxième république en 1848...

Anonyme a dit…

Tu es bien triste...

Anonyme a dit…

Dégueulasse de vouloir nous faire bouffer du chien et du chat en hamburgers assassins !!!!!!!!!! Je préfère mourir de faim que de manger les vrais animeaux que les merdes de gens font de l'argent avec ces animeaux loyals plein d'amour !!!!!!!!!!

Anonyme a dit…

Photographie d'un panneau annonçant l’ouverture prochaine d'une boucherie canine à Paris, 1909. Selon l'historien Stéphane Le Bras (qui cite l'aveu de son auteur publié dans La vie sportive et mondaine d'avril 1910), il s'agit en réalité d'un canular photographique datant de 1909, visant profiter de l'interdit moral touchant à la consommation de viande canine en France pour vendre cette photographie à la presse.