9h30, ouverture des portes. A la différence de Versailles où il faut faire deux heures de queue, ici nous accédons aux caisses en trois minutes, c'est bien agréable !
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Quel(s) billet(s) choisir ? Même si vous avez réfléchi à la visite que vous envisagez, il vous sera difficile d'obtenir satisfaction; c'est là le point faible du château. Quelles sont les parties ouvertes, fermées ? Si vous souhaitez voir plus que la "visite libre" standard, vous vous heurterez à la complexité du planning. Comment expliquer par exemple que les "visites guidées" supplémentaires du théâtre impérial et du boudoir turc soient programmées à la même heure (10h et 15h) ? Ce qui fait que pour voir les deux, il vous faudra rester à Fontainebleau toute la journée !
Gageons que ce point faible sera rapidement amélioré !
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Après cette digression liminaire, nous nous dirigeons vers le "musée chinois de l'impératrice".
Ce petit musée précieux fut aménagé en 1861-1863 par l'architecte Alexis Pacard à deux pas du bureau de Napoléon III.
Témoignage exceptionnel du goût de l'époque pour les "chinoiseries", il regroupe des objets d'art provenant de Chine, du Japon, du Cambodge, de Corée et du Siam (Thaïlande).
Un palanquin est garé en double file dans l'entrée, derrière des protections vitrées indispensables certes, mais ô combien disgracieuses sur les photographies !
L'impression que l'impératrice va revenir dans cinq minutes...
L'ancêtre du flipper ?
Le nombre d'objets précieux et l'exiguïté des lieux justifient que le nombre de visiteurs admis simultanément soit limité à une vingtaine.
Majestueux stûpa doré en laiton rehaussé de turquoises
Étonnant plafond ! Il ne s'agit pas d'une peinture mais d'une vaste toile de soie. Elle a été percée en son centre pour permettre l'accrochage du lustre...
Je trouve le lustre un peu tape-à-l’œil...
Partout des pièces inestimables
Je vous l'accorde, le décor est un peu chargé !
Regardez bien cette vitrine. En son centre, vous voyez une sorte de grand vase doré.
Le 1° mars 2015, un cambriolage eut lieu ici. Trois vitrines furent fracturées. Entre autres objets précieux, la réplique de la couronne du roi de Siam disparut; elle avait été offerte à Napoléon III en 1861 lors d'une ambassade. Sa place était au centre de cette vitrine.
image FNAGP |
Où est-elle ?
à suivre...
2 commentaires:
Votre photo de l'homme de dos devant la vitrine est celle d'un artiste thaïlandais qui a précisément tourné un film documentaire un peu aride sur cette coiffe avant sa disparition. Son nom m'échappe, mais il me semble étrange qu'il ait justement réalisé un film sur cet objet juste avant qu'il ne soit dérobé. Par ailleurs je visitai moi-même à Fontainebleau un ou deux mois avant le vol, mais je n'y suis pour rien. Je ne peux pas dire que j'aie attaché une énorme importance à l'objet, qui en a une immense dans la culture siamoise…
Vous avez raison, mais compte tenu de l'importance attachée à cette couronne en extrême-orient, il est étonnant d'en voir si peu d'images sur l'internet !
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