lundi 27 mai 2019

Maison des chantres - Hôtel de la Motte-Montgaubert.

Si vous entendez parler du "cloître Notre-Dame", ne cherchez pas une galerie à colonnes encadrant une cour ou un jardin carré; il s'agit du nom d'un quartier situé au nord-est de l'île de la Cité et adjacent à Notre-Dame, réminiscence de l'île de la cité avant les grands travaux d'Haussmann.
La rue principale de ce petit quartier était la rue chanoinesse; inutile de vous dire que nombre d'ecclésiastiques y résidaient.
C'est ainsi qu'au numéro douze, vous verrez la maison des chantres où du Grand chantre dont Claude P., notre envoyé spécial, nous a rapporté ces photographies. 


La façade sur rue (XVII° siècle) est parfaitement conservée:




Elle a l'air neuf mais la porte d'entrée cloutée est d'époque !



La cour est tout à fait charmante... Mais il s'agit d'une reconstitution !



Le puits - en eau - est d'époque:




Ce petit corps de bâtiment en retrait attire inévitablement les regards. Il date des années 1920 !


Il est piquant de penser que la plupart des travaux de reconstitution de cet hôtel chargé d'histoire catholique ont été financés grâce aux occupants de l'époque, la famille de l'Aga Khan III, 48° imam des ismaéliens nizârites (une branche de l'islam chiite).



Merci à Claude P. pour cette visite rare !

Ce lieu est privé; il ne se visite donc pas, sauf si l'on connaît Claude P. ou l'Aga Khan !

12 rue Chanoinesse, Paris IV°.

3 commentaires:

Fati a dit…

Un grand merci à Claude P. pour cette visite. Cela fait un petit bout de temps et même plus que je rêvais de franchir cette porte.
N'y a-t-il pas moyen de nous en ouvrir d'autres dans le même secteur ?

marc a dit…

il est arrivé que le site soir ouvert aux journées patrimoines

Edouard a dit…

Bonjour, je souhaite rétablir quelques faits concernant votre article. Le 12 rue chanoinesse n'a absolument pas été financé grâce à la famille de l'Aga khan. Celle-ci est arrivée au 1 rue des Ursins dans les années 60 et n'a jamais financé aucune partie des travaux que ça soit au 12 rue chanoinesse ou au 1 rue des Ursins. Pour le coup le pastiche ou loge la famille Aga Khan a été financé en grande partie par Fernand Pouillon qui a accepté de financer les travaux en échange d'un bail à cet endroit ou il ne vécut malheureusement qu'une seule année.