C'était une institution vieille de 150 ans
C'était un des tout premiers au classement des lycées parisiens
C'était sans compter avec les normes !
Une mise aux normes de la vieille institution étant financièrement impossible,
La parcelle de 1700 m2 en plein IX° arrondissement étant très tentante...
Ce qui devait arriver arriva:
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| capture d'écran Google maps |
Et voila le travail :
Notule philosophico-persifleuse: si j'étais promoteur immobilier, j'encouragerais le législateur à créer tout plein de normes...
Collège-lycée Saint-Louis, 50 rue de Clichy, Paris IX°.
37 commentaires:
J y ai été scolarisée dans les années 60 que de mauvais souvenirs, drd enseignants très conservateurs sinon plus la religion omniprésente...
Les uniformes d été et d hiver...
Vous êtes vengée ! ;-))
Moi aussi j'ai été scolarisé dans cet établissement, mais 30 ans plus tard, dans les années 1990 et plus exactement entre 1995 et 1997. Une vraie horreur cet établissement.
La directrice du collège, une vieille aigrie pas sympa qui était aussi compréhensive qu'une porte de prison et qui ne comprenait rien aux ados et aux pré ados.
La religion était présente, normal c'est une école catholique et le catéchisme n'était pas obligatoire donc on va dire que ce n'est pas par rapport à la religion que je me plaindrai.
Les profs n'étaient pas toujours très sympa. J'en ai eu des heures de colle dans cet établissement.
J'ai préféré mon autre collège, et surtout mon lycée. Lycée catho, mais où la religion n'était quasiment pas présente (même si le proviseur était à l'époque jésuite). Lycée à l'emplacement de l'école primaire du Général De Gaulle et d'un homme d'église qui s'est engagé dans la résistance.
J´ai passé les plus belles années de ma vie parisienne dans cet établissement. Comment oublier le jour ou Sœur Madeleine qui savait que je séchais la cantine m´a proposé de me donner en toute complicité l´argent de la cantine en retour, car elle s´inquiétait que je ne mange pas. Ou ce jour où elle est entrée dans notre classe en demandant : Qui à fumé ? et alors que personne ne répondait, et que la forte odeur trahissait l´acte, elle á demandé á nouveau, Qui n´a pas fumé car il n´avait pas de cigarette ? Et qu´une fille pour faire rire la classe à lever la main, alors Sœur Madeleine à sortie son paquet de Peter Stuyvesant en lui disant : Tenez je déteste l´injustice. Elle était juste épique. Un jour alors que je cherchais une place au collège, en étant de retour á Paris, elle m´a dit : Il y aura chez nous toujours une place pour toi. Je ne garde que de très bon souvenir, de Madame de la Tribouille, de Madame Gatignolle, des femmes qui avaient une histoire, une envie de partage, je leurs doit tout ce que je suis. C´est triste de voir ces ruines.
Merci de ce beau témoignage !
Bonjour à tous les anciens de St Louis, élèves, professeurs, religieuses.
Scolarisée de 1965 à 1972 (de la 6ème à la terminale) avec ma sœur qui y devint elle-même enseignante, comme la personne précédente, je dois énormément à l’équipe enseignante qui, dans une grande liberté de pensée et une grande ouverture d'esprit m'a formée, ainsi que de nombreuses générations d'élèves, intellectuellement, spirituellement et humainement. Je garde un excellent souvenir de Sr Françoise, Sr Geneviève, Sr André et son accent du sud, Sr Elisabeth, Melle Gatignol qui dès la 5ème nous a appris à prendre des notes intelligemment et efficacement , Mme Jaboulet qui, afin que je rattrape un meilleur niveau d'anglais pour passer en 4ème m'envoyait et corrigeait gratuitement des devoirs durant les vacances d'été, Mme Franchet, Mme François qui, en dehors des cours d’allemand nous donnait gratuitement des cours de danse Modern Jazz, Me Hué, Melle Bourquin (Sr Martine), Sr Madeleine, vive mais le cœur sur la main, les aumôniers d'alors dont le Père André Gouze, dominicain, musicien dans l'âme juste avant sa grande aventure de restauration de Sylvanès et de ses créations du choral liturgique ; une équipe enseignante souvent bienveillante, sachant maîtriser une autorité juste, disponible, souvent à l'écoute de nos confidences d'adolescentes. Sans doute y a-t-il eu parfois des jugements hâtifs, injustes comme dans tout établissement scolaire mais ce n'est pas ce qui me reste en mémoire.
A leur tour mes enfants y furent scolarisés pour terminer leur secondaire, heureux de trouver une ouverture d'esprit et une qualité humaine et éducative qu'ils n'avaient pas rencontrées dans leurs établissements publics et privés de province.
Oui, les bâtiments ne sont plus là et cela nous rend tristes mais ce qui a été vécu en ces années, ce qui a été formé en nous demeure et se transmettra... Alors, un immense MERCI !
Michèle.
Merci pour votre témoignage.
J'ai été scolarisée à St Louis de 88 à 93 et quelle fut ma surprise en passant devant tout à l'heure et en découvrant le bâtiment en ruines.
Non seulement ce lieu était chargé de souvenirs pour les élèves (bien entendu je me souviens de soeur Madeleine, soeur Guilaine et soeur Martine) mais c'était surtout un lieu chargé d'histoire!
Je me souviens que Soeur Martine nous avait raconté que c'était dans cette cour que le comte de Fersen avait caché le carrosse ayant emmené Louis XVI et Marie Antoinette en fuite à Varennes!
Je ne pensais pas qu'il était possible de démolir un lieu chargé d'histoire comme celui là.
Malheureusement, le site n'avait fait l'objet d'aucune mesure de protection MH.
De passage à Paris mi janvier, c''est avec beaucoup de tristesse que j'ai découvert le trou béant qu'était devenu le 50 rue de Clichy.
J'ai connu cette institution de 67 à 69 en tant que résidente du foyer.
Nous étions une douzaine de jeunes filles étudiantes ou jeunes travailleuses à résider dans le bâtiment côté rue, certaines venant de l'étranger (Magola artiste peintre venant de Colombie)
Deux magnifiques années pour moi venant de ma province et découvrant Paris. J'ai trouvé une famille avec de nombreux échanges avec les sœurs et les pères Tardieu et Conrad résidant sur place.
Que de souvenirs !!!!!
Marie Claude
Après une rupture avec l'éducation nationale, St Louis a été salvateur. Sœur Mado était une femme formidable : je pense à elle souvent !... Elle représentait l'autorité, sans autoritarisme... et grâce à elle j'ai pu décrocher mon bac avec mention (grâce aux enseignants aussi, mais c'est Mado qui donnait le ton). Anne-Laure (85 à 87)
Je n 'ai pas de très bons souvenirs dans ce collège melle gatignol était sympathique en règle général. Ma sœur décéda a l' age de 17 ans lorsque je fus en 5 ème sœur madeleine la directrice arriva un jour en plein cours devant tous les élèves et me dit le paiement ta scolarité du trimestre n 'à pas été réglé dit à ta mère qu elle a jusqu'à la fin de la semaine pour me faire parvenir le règlement, je n 'étais pas au courant et j' étais écœuré et révolté comment une sœur pouvais ne pas comprendre que des parents puissent avoir des difficultées quand ils viennent d 'enterré leur enfant !! J' ai demandé à lui parlé et je lui est dit comment pouvez être sœur et parlé comme cela ! Servir Dieu et le Christ ce n est pas de rejeté les pauvres c 'est avoir de la compation et d' aider un pauvre c 'est cela servir le Christ !! Cette sœur c était trompé de chemin !!
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De bons souvenirs durant ma scolarité
De bons souvenirs d'amies dans les années 60
Oui j y etait aussi à cette époque là. J ai plein de bons souvenirs. Melle Gatignole qui n a pas réussi à me faire aimer l histoire . J ai une une prof d eco génialissime.il y avait des grandes valeurs dans cet établissement. Beaucoup de diversités également. Je suis triste pour sa destruction
Bravo pour ce commentaire
Bonjour
Je découvre aujourd'hui tous ces commentaires à la majorité desquels je ne peux que m'associer .
Saint- louis ( de la quatrième à la première en 1974) a été pour moi la période la plus joyeuse de ma scolarité . J'ai par exemple aujourd'hui plus de souvenirs d'histoires avec Madame Hué qu'avec d'autres enseignants dans d'autres établissements .Chacun des noms d'enseignant cité dans les commentaires précédents m'a émue et je garde un formidable souvenir de cette belle expérience humaine.
la destruction de l'établissement demeure pour moi une interrogation . Alexandra
Oui moi aussi que de bons souvenirs je rentre en 6eme en 1969 prof de maths Mlle Bourquin prof histoire géo Mlle Gatignole un vrai régal l Amour de leur travail et du notre soeur Marie Madelaine notre mère supérieure Marie Jean Benoît que de rires et de joie jusqu'à en terminale littéraire je suis triste de la disparition de notre collège et lycée
Moi aussi j'ai d'excellents souvenirs, surtout de Madame Delatribouille...
c'est à elle que je dois d'écrire sans fautes et d'aimer lire.. que de bons souvenirs de mes 2 années au collège...
C'était dans les années 83..
J'aurais bien aimé la revoir madame delatribouille...
C'est triste d'avoir démoli ce magnifique collège..
Merci pour ce commentaire qui me ramène à des souvenirs très précis, par hasard, sauriez vous ou habitait Mme Hué à l'époque, j'ai longtemps cherché à la retrouver car elle a été une de mes deux sauveuses locales, avec Mademoiselle Cornette et sa 4 chvx😊
J ai été scolarisée de ma 5ème à ma terminale de 1979 à 1986. J’en garde de supers souvenirs. Nos enseignantes mesdames Granchamps, gatignol, lombard, hué, de la tribouille, fredonné gauchenot... nous ont dispensé une très grande qualité d enseignement, toujours à l écoute et disponibles. Sœur madeleine était très bienveillante. Cette démolition est une catastrophe. C est vraiment dommage.
Toujours aussi triste
Il y avait un foyer de jeunes étudiantes au sein du lycée. J ai habité ce lieu de 94 à 98 ce sont je crois les meilleures années de ma vie. Soeur madeleine et sœur Martine ont toujours été d une grande bienveillance envers ma meilleure amie et moi qui venions de Bretagne. Je n ai jamais eu l occasion de les remercier à la hauteur de leur gentillesse et leur aide envers nous. Je découvre aujourd’hui que ce lieu est détruit et cela me bouleverse car il fait partit intégrante de ma vie. plus de 20 ans après ce lieu reste grave dans ma mémoire.
Bonjour
Je suis en train d'écrire une lettre de motivation pour l'entrée en 6e de ma fille et je tombe sur ces commentaires. Quelle tristesse de voir cet établissement détruit. Quantité de souvenirs reviennent à ma mémoire en lisant les noms des professeurs. Les années 84 à 87
Bonjour,
Moi aussi que de bons souvenirs. J'ai été scolarisée de 1964 en 7eme avec Mme Bohan et jusqu'en 1972. Que de très bons profs, je ne vais pas les cités car cela a été fait précédemment sur la même période. Excellents souvenirs
Ne vivant plus en France et allant très rarement à Paris, j’apprends avec stupéfaction la démolition de l’école que j’ai fréquentée à la fin des années 60.
Je me souviens très bien de sœur Madeleine que j’aimais beaucoup.
Je me souviens de mademoiselle de Bainville, la prof d’Histoire. La pauvre n’avait aucune discipline dans son cours!
Madame Hué m’a frappée par son humanisme et son ouverture d’esprit pour l’époque.
Je garde de bons souvenirs de Saint-Louis.
Sœur Madeleine nous avait permis de nous réunir à plusieurs dans une petite salle pour réviser le bac en groupe.
Merci à toutes ces personnes!
Scolarisée en 1958 et dec.1959 mon père me retira de St. Louis pour raison familiale grave, Soeur Bouboule Maths me proposa de voir mon père trouvant injuste cette décision de le rencontrer pour qu'il me laisser continuer.Ce fut impossible et m'a soutenu en m"accueillant à tout moment pour échanger et Tenir mon courage sans révolte.Soeur Marie- Therese Français fut remarquable, Bainbain Histoire était pationnee de La Grande Demoiselle toute une année,J'ai appri le respect la connaissance, gardé mes amies et Ma Foi.
B Guinat
Je profite pour témoigner aux sœurs Martine, Madeleine et Ghislaine toute ma gratitude 🙏 Ces femmes m’ont permis d’être ce que je suis. Je garde de très bons souvenirs de Saint-Louis, les professeurs étaient bons, merci pour tout! A mon époque nous avions célébré les 120 ans de Saint-Louis qui d’ailleurs était une prison où Victor Hugo fût détenu. Un site chargé d’histoire démolit au profit d’une spéculation immobilière. J’ai été à Saint-Louis de 1991 à 1998. Des années inoubliables pour moi. J’ai la chance de pouvoir offrir aujourd’hui à ma fille de 6 ans le même enseignement chez les sœurs Trinitaires de Valence et nous en sommes ravies.
Sœur Martine, alcoolique, méchante, traître et injuste. J'espère que le seigneur vous attend là haut pour que vous lui rendiez des comptes. Ma fille était dans ce lycée.
Les plus belles années de ma scolarité avec Mlle Gatignolle, Mlle Bourquin prof de maths, et la mère supérieure soeur Marie Jean Benoît je suis très triste de voir un tel établissement pulvérisé
Comme tout le monde choquée par là destruction de ce lieu où j'ai passé trois années magnifiques. Des enseignantes motivées comme soeur Madeleine soeur Elisabeth qui me faisait aimer la physique.Le prof de math monsieur Florian qui éteignant sa cigarette dans son café lorsque la sonnerie retentissant mademoiselle Boursuin dans oublier madame Hué et sa petite fiat.Les concerts de clavecin du frère Gouze dans la chapelle.Et mademoiselle Bainville qui répondait à toutesed questions sans rapport avec le programme mais quand même sur l'histoire. Que de bons souvenirs et le ac à la clef.Merci soeur Martine sibous me lisez
Bonjour, Concernant le passé historique du site du lycée, Mme Hué, notre prof d'histoire nous avait raconté que la berline utilisée lors de la fuite de la famille royale à Varennes, y avait été remisée. Elle avait également fait allusion à une maison d'arrêt pour femmes. Je n'en sais pas plus, ma curiosité reste entière, quelqu'un aurait-il des informations ou des pistes ? Merci.
Bonjour, je réagis concernant l'épisode de la berline utilisée par la famille royale. Auriez-vous plus d'éléments à ce sujet ? Sur quoi repose cette information qui nous avait également été racontée par Mme Hué, professeure d'histoire ? J'étais scolarisée à St Louis de 79 à 81. Merci.
Melle Banville était la nièce d'un historien maurassien,elle avait une grande culture mais aucune notion de pédagogie....
Apparemment la prison était un peu plus haut au 54...
Sœur Odile pareil ! Vicieuse, elle m’empêchait de jouer avec mes amies dans la cour de récréation, en me tirant par le bras jusqu’à l’entrée pour me pincer avec un de ses ongles.
Scolarisée de 1954 ( 4ans) au jardin d’enfants chez Soeur Angeline jusqu’à la 5 e j’ai gardé un
Merveilleux souvenir de cet établissement la cour de récré les arcades j’ai adoré
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