vendredi 11 décembre 2015

Square de l'Amérique latine

On passe devant sans y prêter attention et pourtant, le square de l'Amérique latine, créé en 1931, est une curiosité.


Neuf statues disposées en arc de cercle sont autant d'hommages de leurs pays respectifs à la ville de Paris.
Au centre, la plus grande statue est celle de Francisco Miranda (1750-1816) ; ce patriote vénézuélien, officier de l'armée espagnole, fut aussi général de l'armée française sous Dumouriez !



Autour de lui, de gauche à droite, huit bustes :
Andres Bello (1781-1864), poète et philosophe vénézuélien, Juan Montalvo (1832-1889), essayiste et polémiste équatorien, Ruben Dario (1867-1916), poète nicaraguayen, Benjamen Vicuna Mackenna (1831-1886), historien chilien, Ricardo Palma (1833-1919), conteur folkloriste péruvien, José E. Rodo (1871-1917), prosateur uruguayen, José E. Marti (1853-1895),  écrivain cubain et Just Sierra (1848-1912), écrivain mexicain.



Faisant face à cet aréopage, la dernière arrivée : Une statue de Jimenez Deredia, "Poème mythique", représentant une femme couchée. Elle fut offerte par le Costa-Rica à la Ville de Paris en 1992.



Square de l'Amérique latine, place de la porte de Champerret, Paris XVII°.

1 commentaire:

Unknown a dit…

My great uncle, Pablo Mañé, scalped the busts of Dario and Rodo. He also made a bust of José Artigas, the Uruguayan 'caudillo' who fought Uruguay's independence from Spain during the time of the Napoleonic Wars in Europe.

While I have visited Le Square de l'Amérique Latin, I have been unable to locate the bust of Artigas.

Of the two, the bust of Rodo shows influences in style and handling of the great Parisian sculptor, Rodin. There is a plasticity in the shaping and presentation of the head of Rodo that is quite remarkable.

The Guide to Statuary in Pairs tells the story that the bronzes were hidden from the Nazi occupiers in a junk heap during WWII. Their reappearance after liberation celebrated the return to freedom in the city and the nation.