mercredi 11 juin 2014

Eclairage public à huile - Place des Vosges

C'est à partir de 1745 que les premiers réverbères à huile arrivèrent dans les rues de Paris. Ils remplaçaient avantageusement les chandelles qui dispensaient auparavant un éclairage chiche et vacillant.
Nous avions déjà vu des vestiges de cet éclairage qui sera supplanté par les becs de gaz à partir des années 1830 (Clic !).
La prestigieuse place Royale (qui ne deviendra place des Vosges qu'en 1800) fut une des premières à bénéficier de ce progrès, même si l'huile de tripe utilisée dégageait des relents nauséabonds.


Si l'on y prête attention, on voit encore aujourd'hui dans la pierre les cicatrices de cet ancien éclairage public. 
Ici, au n° 1 place des Vosges:

n° 4:

n° 6:

n° 10:

n° 11:

n° 14:

n° 15:

n° 24:

n° 26:

Hélas, certains piliers ont été trop rénovés, des pierres ont été remplacées et les traces du passé ont disparu.

Place des Vosges, Paris III° et IV°.

4 commentaires:

Thérèse a dit…

Oh ca c'est extra! Sauvegardons, sauvegardons.

marc a dit…

Superbe collection, à part le "1764 Nicolas" sur le pilier du 11 place des Vosges (cf paris bise art) je n'avais pas remarqué.
Question: je cherche sans succès le nom familier qui avait été donné aux réverbères de l'éclairage urbain du Marais. Si un éminent visiteur le connaît merci par avance.

Unknown a dit…

@Marc : ARTHUR HALBERT D'ANGERS nous apprend dans son 'Jargon de l'argot' (1849) que les réverbères étaient parfois désignés par le terme de 'pendu glacé' ou encore 'glacière pendue'.

J'ignore si cela répond à votre question, mais cet ouvrage est truculent !

Jeanmi a dit…

Voilà un article qui m'a enrichi de nouvelles connaissances...