Gilles Thomas nous honore de sa présence ! Il nous fait part de ses trouvailles sur le thème de l'occupation.
Parce que la luminosité était tellement faible (par différents artifices : des ampoules bleues ou des verres bleuis, les phares des voitures comme des vélos dont la projection de lumière était limitée à une fente, les fenêtres occultées et certaines également peintes en bleu, des lampadaires sur lesquels on avait fixé des abat-jours pour empêcher que l’éclairage soit visible du ciel et essayer de rabattre le peu de lumière vers le sol, etc.) que l’on n’y voyait « goutte » ; on ne comptait plus les piétons qui tombaient pour avoir raté la marche d’un trottoir, les cyclistes percutant des camions (un élément aussi gros qu’un camion n’étant pas discernable, alors pensez, arriver à lire une plaque de rue, alors qu’elles avaient été positionnées à l’époque pour être lisibles des cochers en position haute sur leur siège…)
L'éclairage des automobiles était réduit à une petite fente:
Les lampes bleues...
Le Balzac hier et aujourd'hui:
Pour la même raison on se mit à peintre les bordures de trottoirs ; et pour ne pas se manger les lampadaires, on peignit leurs bases
La mairie du XVIII°:
Merci Gilles !
Rassurez-moi, vous avez lu son dernier livre ?
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Très bon thème et des aspects de la vie quotidienne qui m’étaient méconnus.
RépondreSupprimerAujourd'hui, c'est baisse le chauffage.
RépondreSupprimerTrès instructif !
RépondreSupprimerJ'y vois plein de bonnes idées pour l'équipe municipale parisienne ou notre gouvernement ! ;-)
Je me souviens que dans les années 70, les verrières de la gare du Nord (la toiture, pas les façades) étaient peintes en bleu. Un bleu fatigué, et visiblement ancien. Je suppose que ça datait de la guerre, à cause des bombardements.
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