Ouvert en 1865, en plein second empire, le restaurant créé par monsieur et madame Mollard eut tout de suite du succès.
Trente ans après l'ouverture, les Mollard entreprennent des travaux considérables.
Mosaïques d'Italie, pièces uniques de Sarreguemines, c'est l'architecte d'origine néerlandaise Edouard-Jean Niermans (Hôtel Negresco, théâtre Mogador, etc) qui est chargé de l'aménagement intérieur resté intact plus d'iun siècle après.
Le restaurant Mollard a été classé dans la liste complémentaire des monuments historiques en 1989.
Les grands panneaux en Sarreguemines représentent des destinations accessible par la gare Saint-Lazare voisine, à l'exception de l'Alsace et de la Lorraine (nous sommes en 1895).
C'est sur cette allégorie de l'Alsace que nous terminons la visite; vous pouvez à présent déguster votre extramidable plateau de fruits de mer pendant que je dévore ma côte de bœuf.
Bon appétit !
115 rue Saint-Lazare, Paris VIII°.
La souris a ses habitudes chez Mollard !
RépondreSupprimerOutre les fruits de mer, spécialité de la maison, le restaurant a eu la bonne idée de proposer une formule salon de thé l'après-midi.
On peut y déguster une pâtisserie avec un chocolat à l'ancienne, à prix très raisonnable.
Oui mais alors faudrait peut-être éviter de m'envoyer vos effluves de chocolat dans le groin pendant que je termine ma côte de bœuf !
RépondreSupprimersouvenir ému d'une omelette norvégienne en 1970 :)
RépondreSupprimerPlutôt qu'une côte de bœuf, je suggère de pointer son groin pour déguster des huîtres de Cancale, spécialité de la maison ! (les amoureux de la Bretagne comprendront la subtile allusion)
RépondreSupprimerJ'aime pas les huitres !
RépondreSupprimerSi tu préfères déguster de la morue, vous n'en manquez pas les Parisiens du côté de l'hôtel de ville !
RépondreSupprimerMais attention, à la longue, ça peut se révéler très onéreux...
Personne ici pour admirer ce fabuleux décor Art Nouveau ? bande de goinfres ;-))
RépondreSupprimerMmmm ! la morue a bras, chef d'œuvre de la cuisine portugaise !
RépondreSupprimerD'ailleurs, je songe à retourner prestement au Portugal, il y fait un temps plus doux l'hiver !
RépondreSupprimerEt le rodizio à volonté (originaire du Brésil), voilà qui fait saliver les végans...
Pour les amateurs d'Art nouveau, allez faire un tour à Aveiro, au sud de Porto, ça vaut le détour !
Sinon la station Picoas du métro de Lisbonne rappellera vaguement quelque chose aux Parisiens (en version propre).
Merci pour ces merveilleuses mosaïques et les pas moins magnifiques vitraux; un régal pour les yeux.
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