mercredi 18 août 2021

Château et domaine de Sceaux (11) - Le premier étage.

 Suite de notre visite du château de Sceaux.

Nous sommes au premier étage, dans la salle Penthièvre:

Comme le grand tableau d'Hubert Robert représentant Méréville. D'autres toiles représentent des châteaux à l'entour.


D'après François Boucher, des dessus de portes comme vous n'en avez pas !


Superbes ! Quatre panneaux à sujets pastoraux peints par François Boucher et Alexis Peyrotte prévus initialement pour Crécy.


Salle des deux châteaux:
La Révolution fut terrible pour les grands domaines. Par chance, Sceaux fut conservé par la I° République pour former un établissement "utile à l'agriculture et aux arts".
En 1803, le propriétaire Hippolyte Lecomte préféra vendre les matériaux et les pierres du château de Colbert - le grand Sceaux - plutôt que de payer les restaurations indispensables.
Cinquante ans plus tard, le duc de Trévise, époux d'Anne-Marie Lecomte, fit construire un nouveau château, plus petit, celui que nous connaissons aujourd'hui.


Dans cette pièce, des explications et des tableaux retracent les mésaventures de plusieurs domaines en cette période troublée.
Ici, sur cette toile d'Hubert Robert, la démolition du château de Meudon:




Cette chambre fut jadis la chambre à coucher de la duchesse de Trévise; imaginez-vous dans son lit, le matin, vous ouvrez la fenêtre, et vous voyez ça... 
😍😍😍


La salle Trévise est la suite de la précédente, avec un grand portrait du deuxième duc de Trévise, par Charles-Philippe Larrivière.




Un rare pianoforte en marqueterie de palissandre, par Jean-Guillaume Joseph Wetzels:


La chambre Neuilly.
Ainsi nommée en hommage au château de Neuilly, qui sera pillé et incendié lors de la révolution de 1848.
Le lit est de Jacob-Desmalter, entre autres belles choses...




La salle des princes, où une table est dressée à la mode de l'ancien régime: les verres ne sont pas sur la table, ils sont dans un rafraîchissoir, sur une desserte.


Inutile de dire que la faïence est de Sceaux.


Les galeries des céramiques.
Ces deux galeries jumelles présentent non seulement des productions locales, mais aussi plus de mille pièces de provenances diverses.



Le salon Guimard n'a rien à voir avec l'illustre créateur de nos sorties de métro !
Cette salle porte le nom d'une célèbre danseuse sous le règne de Louis XVI, Marie-Madeleine Guimard. Ces boiseries sont un mélange d'authentique et de "refait".





Il faut toujours regarder par les fenêtres, ici du côté de l'entrée d'honneur.


En redescendant, nous traversons la Galerie basse où se trouve un grand portrait de Louis XIV à l'antique, attribué à Jean Nocret.


Aujourd'hui encore, nous n'avons pas bougé du château:


à suivre...


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