Imaginez...
Nous sommes dans la première moitié du XIX° siècle, au milieu des champs et des cultures. Le village le plus proche est celui de Clignancourt qui dépend de Montmartre. Plus au sud, après la butte Montmartre, il y a Paris dont la limite est matérialisée par l'enceinte des Fermiers généraux.
Le rue de la Glacière ne sait pas que bientôt elle s'appellera "rue Letort" après l'annexion par Paris des communes limitrophes.
Dans la rue de la Glacière, de petits chemins desservent les cultures et les jardins des maraîchers. Deux d'entre eux ont survécu !
Regardez cette cicatrice entre deux immeubles, c'est l'impasse Sainte-Henriette, et c'est aussi un de nos vieux petits chemins.
Rien de bien spectaculaire ici, mais l'empreinte de la ville, comme une radiographie du passé...
Et tout au fond, comme une illusion de campagne:
Allez, demi-tour !
De retour rue Letort, exactement dans l'axe de l'impasse Sainte-Henriette, une autre impasse, l'impasse Saint-François !
Après une dizaine de mètres, notre impasse s'élargit
De la verdure à gauche, et même un banc public parisien; on se demande comment il est arrivé là !
Le fond de l'impasse est un joyeux fouillis de verdure...
Demi-tour, nous revenons sur nos pas...
Elle est jolie cette maison ocre au numéro cinq.
Mais quand je vous aurais dit qu'elle abritait une des planques de Jacques Mesrine, vous comprendrez que nous prenions congé avant que ça se mette à tirer dans tous les coins !
Sur cette dernière photo, on voit bien les deux impasses dans un parfait alignement.
Sécurité: Évitez les promenades nocturnes, préférez venir le matin.
Impasse Sainte-Hentiette, impasse Saint-François, au niveau du 50 rue Letort, Paris XVIII°.
oh les jolis scooters...
RépondreSupprimerDans cette rue letort, on fume beaucoup l'eucalyptus...tout comme dans le square des petites rigolles. c'est bon pour les bronches
RépondreSupprimer