Devinez à quoi la rue des cascades doit son nom !
À l'eau , bravo !
Depuis le moyen-age en effet, les eaux de Belleville avaient été captées et canalisées pour alimenter Paris. Des regard permettaient de place en place le contrôle du débit et de la qualité de l'eau.
Notre rue des cascades abrite le regard Saint-Martin, déjà vu sur Paris-Bise-Art, et que l'on peut apercevoir ici au bout de la rue:
Cinquante mètres à peine avant d'arriver au regard Saint-Martin, la rue des cascades longe un espace arboré qui ressemble plus à un terrain vague qu'à un square !
À sa base, on voit un mascaron supposé être alimenté en eau...
Le long de ce terrain vague, un escalier nous appelle
Cet escalier constitue la rue Fernand Raynaud; Paris-Bise-Art y était passé il y a dix ans (Clic !), ce qui ne nous rajeunit pas.
En montant l'escalier, nous longeons la "forêt" dons l'accès est interdit au public.
Aux trois quarts de l'ascension, une vaste terrasse s'offre à nous, jonchée de troncs d'arbres posés là comme un chien fait sa crotte...
Mais le plus intéressant se trouve en tournant le dos à la forêt. Sur la paroi soutenant la rue de l'Ermitage, d'anciennes assises en pierre attendent notre séant; ce sont les anciennes assises du Pont-Neuf ! Et regardez les mascarons ornant le mur: du Pont-neuf également !
Belle idée de recyclage !
À l'extrémité de la terrasse, se cache le regard des "petittes rigolles" (sic) fermé à clef.
Maintenant que ce regard est visible, gageons que les sites internet et les guides confondant celui-ci et le regard Saint-Martin voisin auront à cœur de corriger leurs textes.
Après une telle ascension, il est temps de nous accouder à la balustrade de la rue de l'Ermitage !
In cauda venenum:
Cet espace qui, il y a dix ans, n'était qu'une friche mal entretenue est désormais comptabilisée dans les parcs et jardins de la ville de Paris.
Revoyez les photos prises en 2009 et vous verrez qu'il y a plutôt une diminution du végétal.
1, rue Fernand Raynaud, Paris XX°.
Bonjour ! Pour la diminution de la végétation, l'explication est simple : les terrassements nécessaires pour déterrer le regard des Petites-Rigoles ont obligé l'abattage des arbres sur une bande d'1 mètre autour de la zone terrassée. D'autres arbres, en mauvaise santé ont été aussi abattus. Quand à la surface totale du jardin, elle a augmenté puisque l'ancienne usine Kemmler a été ajoutée à la friche. Ce jardin était une demande forte (une vraie bataille) des riverains et associations de quartier qui ne voulaient pas que l'ex-usine soit remplacée par un immeuble. Je suis cependant surpris par le mascaron : il était bel et bien alimenté en eau quand j'ai pris des photos, désormais visibles sur l'article wiki (également de moi)
RépondreSupprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_des_Petites-Rigoles
Artvill
Merci pour votre commentaire et bravo pour l'article dans Wikipedia.
RépondreSupprimerMa remarque sur la végétalisation faisait allusion à la prétention de la ville de Paris qui se targue de "créer" des espaces verts alors que ceux-ci existaient depuis bien longtemps comme l'atteste mon article de janvier 2009 (http://paris-bise-art.blogspot.com/2009/01/cest-lplombier.html). Et ce n'est pas le seul exemple !
ne reste plus qu'à faire un reportage sur le 3ème regard de la rue
RépondreSupprimertu as pris de risques en photographiant les jeunes sur le banc
Bonjour,
RépondreSupprimerQuelques remarques sur le message d'Artvill. Les terrassements nécessaires pour déterrer le Regard des Petites-Rigoles n'ont entraîné l’abattage d'AUCUN arbre. En effet, la zone où il se trouve, la terrasse à l'arrière et la zone pavée qui est située à l'avant du regard étaient entièrement sous la dalle en béton du sous-sol de l'usine Kemmler ; il n'y avait donc aucun arbre ni plantation dans cette partie de la parcelle où se trouvait l'atelier et ses remises annexes. Quand au "mascaron" de la rue des Cascades, il a un nom : il s'agit de la FONTAINE DES MUSSARDES (nom ancien du lieu-dit où elle se trouve). Elle est parfois bouchée, par des feuilles mortes notamment, et son entretien n'a pas été prévu. Ce matin, elle coulait bien mais elle est évidemment déjà complètement taguée ... il parait que c'est de "l'art des rues". Il est à noter que c'est la seule fontaine de Paris alimentée en eau drainée localement.
plysdn
Le regard qui se trouve de l'autre côté de la rue des cascades (Messiers je crois) est dans un jardin mais je crois qu'il est privatif et ouvert de temps en temps
RépondreSupprimerJ'en ai deux autres rue des cascades, au 17 (http://paris-bise-art.blogspot.com/2010/08/regard-des-messiers.html), et au 41 (http://paris-bise-art.blogspot.com/2010/10/regard-de-la-roquette.html).
RépondreSupprimerBonjour plysdn ! Merci pour votre message. Malheureusement si, les terrassements effectués semblent nécessiter l'abattage des arbres sur une bande d'1 mètre autour de la zone terrassée, les racines étant déséquilibrées. Voir ici où le sujet est évoqué : https://belleville20.wordpress.com/category/4-les-commissions/cadre-de-vie/p-jardin-kemmler-43-rue-de-lermitage/
RépondreSupprimerIci, on voit bien les travaux : https://www.google.com/maps/@48.8711502,2.3912512,3a,86.6y,96.17h,89.86t/data=!3m6!1e1!3m4!1sDpINSL70esHrQMuiHve_Lg!2e0!7i16384!8i8192?hl=fr
Par ailleurs, il a bien fallu créer une liaison entre l'aqueduc et la nouvelle fontaine des Mussardes. Auriez-vous un lien vers un site officiel donnant ce nom et la raison de son choix ?
Artvill
le grand barde a au fond de son subconscient le souvenir d'un film avec Serge Réggiani qu'on aurait tourné à cet endroit ,
RépondreSupprimersuite
RépondreSupprimercherchez plus , c'est casque d'or
Ah bon ? Avec la grande Simone !
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