jeudi 9 février 2017

Dans les geôles du palais

Paris-Bise-Art a la chance de compter au sein de son lectorat d'authentiques connaisseurs de Paris qui acceptent de partager leurs savoirs. C'est le cas de Marc S. qui a bien voulu nous emmener visiter le Palais de Justice de Paris. 
Après m'avoir promené sur les sommets (Clic !),  Marc nous entraîne aujourd'hui vers les bas-fonds du Palais...

Regardez cette photographie, nous voyons un atelier où des planches de bois côtoient des pots de peinture...


Au milieu de tout ça, des piliers incongrus nous rappellent que nous sommes dans un palais



Cet espace sert d'atelier au tribunal de grande instance de Paris.


A présent, levons les yeux


Une coursive nous surplombe, 


beaucoup de portes... Vous l'avez compris, ce sont bien des cellules que nous voyons; certaines sont ouvertes et nous permettent d'en apprécier les dimensions...





Nous sommes dans l'ancien "dépôt" du Palais de Justice, désaffecté dans les années quatre-vingt-dix (rassurez-vous, il y en a un autre !).



Pour mémoire, le dépôt est géré par la police, la souricière par l'administration pénitentiaire.


Peu de parisiens ont vu cet endroit.
Un grand merci à Marc !


Palais de Justice, 2 boulevard du Palais, Paris I°.

4 commentaires:

  1. le grand barde de PBA9 février 2017 à 11:42

    Heureusement que dès le début de l'article vous avez pris soin de préciser que vous étiez accompagné d'un authentique connaisseur de Paris , au cas ou une personne aurait cru cru que le lectorat de PBA était composé de gibier de potence multi récidiviste habitué des lieux
    Vous y avez rencontré des candidats à la présidentielle ??

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  2. L actuelle souricière est exactement comme ce que vous avez vu. Mis à part l état des lieux bien plus délabrés dans les cellules utilisées. .....

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  3. Ceci dit, les places disponibles en cellules de dégrisement sont rares. Il faut s'inscrire. La liste des présidentiables est déjà longue et il n'est pas impossible qu'elle s'étoffe encore.
    Il faut donc conclure que ces MM-Dames (car il y a aussi au moins une Dame) ne sont pas encore à la veille d'être encabanés. Cela signifie que nous n'avons pas fini de les entendre ni de les voir, une main sur le coeur plus facilement qu'une main à la poche.
    Otto.

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  4. Balzac en parle déjà dans "Splendeur et misères des courtisanes". C'est dans une de ces cellules du Palais de justice ou de la Conciergerie, qui communiquent, que Lucien de Rubempré met fin à ses jours. Rien n'a beaucoup changé depuis le XIXe siècle…

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