Est-ce le soleil, est-ce une grille laissant deviner de la verdure ?
Difficile de dire pourquoi votre attention est attirée par un immeuble a priori sans grand attrait...
Si en plus la porte s'ouvre... Joie et bonheur ! Entrons sur la pointe des pieds.
Écrasée de soleil, cette longue cour avec ses gros pavés est bien représentative de l'habitat faubourien : derrière l'immeuble sur rue, plusieurs ateliers voisinaient le long d'une allée menant à un second immeuble d'habitation.
Au passage, un curieux chalet
Un fond de cour comme on les aime !
Ni snobisme ni affectation dans cet ensemble, seulement de l'authenticité et de l'humanité.
Que les bétonneurs qui rêvent de couvrir Paris de tours comme dans les années soixante-dix réfléchissent bien : le "vivre ensemble" dont ils se gargarisent s'épanouit-il mieux dans leur architecture écrasante ou dans cet exemple de Paris humain ?
244 rue de Charenton, Paris XII°.
RépondreSupprimerC Q F D.
Très bien dit.
Otto.
Un brin désuet mais tellement charmant...Le chalet semble avoir été restauré récemment. Merci pour cette douce
RépondreSupprimervisite; puissent les déesses de la conservation l'urbanisme du Paris début de vingtième siècle veiller encore longtemps sur de tels lieux!
Bonjour
RépondreSupprimerJ'habite cette cour, je participe à prèserver et "remonter" un corpus architectural et historique en cherchant à la fois à préserver et à redonner de la cohérence à cet ensemble. Un des bâtiment est un ancien établissement privé de bains-douches, il y a plusieurs anciennes écuries (avec grenier à foin), et on "requalifie" peu à peu certains espaces.
Le "chalet en bois" est un atelier traité comme une "folie", avec détails créés ou inspirés de choses vues dans Paris.
Merci pour votre commentaire et bravo pour ce que vous faites. Continuez !
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