Nous continuons notre visite du Musée de la Renaissance par la chambre du roi Henri II qui est la seule pièce du château à avoir conservé son plafond aux armes de Catherine de Médicis et de Henri II.
Une des tentures de David et Bethsabée exécutée par des ateliers bruxellois en 1525 :
La grande galerie de Psychée a malheureusement perdu ses décors à la Révolution. Elle constitue néanmoins une novation qui sera imitée par Philibert de l'Orme et bien d'autres par la suite.
La galerie servait aux réceptions, aux déambulations, et à l'exposition de collections.
Nous entrons ( sur la pointe des pieds ) dans les appartements de Madeleine de Savoie
De beaux meubles, de beaux tableaux...
... dont cette "décollation de saint Jean-Baptiste" ( école flamande XVI° siècle ), où je trouve que le bourreau a une drôle d'allure...
Dans la pièce à côté, une épinette trône en majesté :
Cette épinette ( famille des clavecins ) est un chef d'oeuvre du vénitien Giovanni Baffo, créé en 1570. Observez la qualité de la marqueterie : palissandre de Macassar, buis, ébène, ivoire...
à suivre...
Nouveau coup de cœur pour la grande galerie de Psychée et sa ribambelle de lustres cristallins.
RépondreSupprimerL'accoutrement bizarre du bourreau symbolise sans doute la part de responsabilité de la fille d'Hérode dans le meurtre qu'il vient d'accomplir à sa demande.