Après la chapelle, la salle des armes. Faut-il y voir un rapprochement du sabre et du goupillon ? Je n'irai pas jusque là... Quoique...
Le génie d'André Malraux de choisir ce château pour abriter le musée de la Renaissance, c'est que le contenant présente autant d'intérêt que le contenu.
Regardez par exemple la cheminée de la salle des armes : pendant les travaux de restauration, on a redécouvert sous des couches d'enduits ce décor somptueux encore dans son jus. Ici illustrée, la rencontre de la reine de Saba et du roi Salomon.
Cette salle est appelée "pavillon du tribut à César" à cause de la scène représentée sur le manteau de la cheminée.
Cette étonnante suite de panneaux de cuirs peints provient d'un hôtel Rouennais. Technique rare utilisée aux XVI° et XVII° siècles, cet ensemble originaire d'Amsterdam est attribué à Hendrick Goltzius.
Certaines cheminées sont sculptées et toujours remarquables.
Parmi les objets proposés, vous tomberez en arrêt comme moi devant cette "armoire à deux corps" en ébène et marqueterie.
Approchez-vous et regardez son petit théâtre :
Les objets exposés sont innombrables. Dans cette salle, des émaux, des bijoux et des objets de piété...
Observez par exemple ce petit retable en albâtre représentant l'Adoration de bergers, provenant de Malines :
à suivre...
Fabuleux ! le petit théâtre de l'armoire.
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