Hors Paris
Au bout des pistes de Roissy, à l'entrée sud du village de Louvres, en contrebas de la route, se trouve le gué de Louvres, un trésor unique en Île-de-France.
La différence de niveaux provient de la rectification du tracé de la "grande route de Paris" en 1805 ; le gué était auparavant et depuis des temps immémoriaux de plain-pied avec la route.
En pente douce et intégralement pavé, le gué était alimenté en eau par une source locale, la source Saint-Justin.
Mais si nous parlons de gué, nous ne devons pas entendre ici l'acception usuelle ( traversée peu profonde d'un cours d'eau ), mais l'abréviation du mot égayoir : endroit où l'on menait les bêtes s'aiguayer... en prenant garde qu'elles ne s'égaillent pas ! ( Il faut bien s'égayer un peu ).
Bon, vous avez compris qu'à l'époque, le soir en rentrant des labours, on baignait les chevaux et les bœufs pour rafraîchir leurs papattes !
A l'extrémité supérieure, il subsiste deux auges toujours remplies d'eau.
Dans la journée, notre gué était également utilisé comme lavoir par les lavandières.
Rue de Paris, Louvres (Val d'Oise).
AU Louvre je connaissais Belphégor mais on ne peut pas dire qu'il était gai , il m'a terrifie dans mon enfance
RépondreSupprimerUne bien jolie " Mise en évidence", merci de nous faire partager cette architecture utilitaire très intéressante.
RépondreSupprimerDans quelques villages du Loiret, il est possible de voir des installations un peu similaires. Anne
en Provence certains quartiers s'appellent l'Ayguade , notamment à Hyères
RépondreSupprimerOn retrouve la racine latine "aqua" qui signifie "eau", tantôt influencée par le francique au nord de la Seine, tantôt influencé par le franco-provençal dans me midi.
RépondreSupprimerEn d'autres termes, Aigues-mortes et Morteau, même combat (mais pas même saucisse) !
Bien mis en valeur avec humour, j'aime ! Et merci pour le nouveau verbe et nom qui viennent enrichir mes vocabulaire et culture !
RépondreSupprimerMerci de votre commentaire !
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