Regardez cet immeuble au 32 rue Blondel; entièrement recouvert de carrelages, un rez-de-chaussée brun... rien de spectaculaire. Cependant, un détail nous met la puce à l'oreille: avant-guerre, un gros numéro était le signe de reconnaissance d'une maison de passe.
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Si nous le demandons gentiment à la charmante secrétaire travaillant dans la boutique vitrée à gauche, nous pourrons entrer dans ce qui fut naguère le bordel "Aux Belles Poules".
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Rien de très spectaculaire; seul un grand portrait en mosaïque trône dans l'entrée, et la cage d'escalier a conservé une certaine classe. La plupart des autres mosaïques au décor trop évocateur ont été recouvertes (et protégées) par des boiseries dans les bureaux.
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Vous ne pourrez donc pas voir ce couple:
Ni utiliser ce jeton !
32 rue Blondel, Paris II°.
:-)
RépondreSupprimerArticle très sympa. Amoureux de Paris, y voir par le biais de blogs ou de sites ce que l'on ne pourra jamais voir me régale (comme l'intérieur de l'immeuble du 32 rue Blondel ... malheureusement Google Earth n'autorise pas encore la visite des immeuble ;-))
RépondreSupprimerGeorges Brassens y avait fait allusions dans "Le Pornographe"
« S'il vous plaît de chanter les fleurs, qu'elles poussent au moins rue Blondel, dans un bordel »
Intéressant ! je retiens l'info concernant les "gros numéros".
RépondreSupprimerAviez-vous remarqué que (quasiment en face du n°32) il y a un autre gros numéro ?.. :
https://maps.app.goo.gl/uBGmUGeV1e3Kr7Q89
..et une belle paire de gambettes !
L'immeuble en face, oui j'ai longtemps cherché, mais je n'ai rien trouvé !
RépondreSupprimerSur cette même thématique, il doit y avoir une quinzaine d'articles sur PBA: https://paris-bise-art.blogspot.com/search/label/Bordels
Je constate que sur certaines thématiques cul-turelles, le taulier met particulièrement du cœur à l'ouvrage !
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