Suite de notre visite du château de Chantilly.
Nous traversons la salle des gardes consacrée aux souvenirs militaires des différents propriétaires de Chantilly.
Et nous arrivons dans la "chambre de monsieur le Prince":
Passons maintenant dans le Grand cabinet de Monsieur le prince:
Nous arrivons dans la pièce qui à elle seule mérite le déplacement, la grande singerie.
Mais d'abord, quelques explications.
Les singeries étaient fort à la mode dans les demeures de la bonne société du XVIII° siècle. De grands peintres (Audran, Lancret ou Watteau) s'y montrèrent experts.
Cette manière de faire tenir les rôles humains à des singes permettait de moquer sans risque les grands de ce monde à une époque où la liberté de blâmer était inexistante.
La plupart de ces boudoirs ont disparu, hélas ! On en recense moins d'une dizaine dans toute la France. Les plus connus se trouvent à l'Hôtel de Rohan et à l'hôtel de Breteuil à Paris, au château de Champs-sur-Marne ou à la villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat.
Vous les trouverez sous le libellé "singerie" sur ce blog.
Chantilly possède non pas une mais deux singeries, voici la grande:
La galerie des batailles.
C'est le Grand Condé lui-même qui commanda au peintre des batailles Sauveur Le Conte une série de onze toiles représentant ses principales actions militaires.
Alors, enfilez votre armure, et promenons-nous de la bataille de Rocroi (1643) au passage du Rhin (1672).
Un petit tour par le salon de musique, ancien cabinet de curiosité.
Ces deux cabinets en laque japonais (oui, oui, au masculin !) viennent d'être retrouvés. Ils avaient en effet été volés dans la nuit du 12 au 13 août 1975.
à suivre...
Impressionnante la galerie des batailles. On reste subjugué par la précision de chaque combattant, on pourrait rester des heures à admirer. Et ce sont de très grands formats!
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