Vous connaissez l'histoire du petit village gaulois d'Astérix et d'Obélix que les romains ne parvenaient pas à dominer ?
Et bien c'était ça Les routiers. Un havre de franchouillardise dans un quartier où l'on trouve plus facilement du shit que de la charcuterie.
C'était la meilleure blanquette de veau à cent kilomètres à la ronde, le meilleur cassoulet de la rive droite, des rognons d'anthologie, une andouillette de rêve, ça vous suffit ou j'en rajoute ?
Un petit bistrot à la parisienne sur lequel régnait Régis...
assisté de Jocelyne et de Jean-Luc.
Depuis la bordélisation circulatoire décrétée par la mairie, Les Routiers souffraient. Il y a un mois, Régis m'avouait avoir perdu plus de quarante pour cent de chiffre d'affaires depuis le début des travaux.
Il a tenu tant qu'il a pu.
Aujourd'hui, Les Routiers sont définitivement fermés.
50 bis rue Marx Dormoy, Paris XVIII°.
Triste, un savoir-faire un savoir-être et une bonne table qui disparaissent...
RépondreSupprimer"Et bien c'était ça Les routiers" : le récit commençait mal, on devinait hélas la triste fin... :-(
RépondreSupprimerBon, bientôt tu trouveras peut-être un nouveau resto au même emplacement.
Il sera plus adapté à la nouvelle population parisienne : un resto végan aux prix excessifs, ou plus probablement un énième kebab !
Ou une énième boutique de téléphones pour blanchir l'argent mal gagné...
RépondreSupprimerL'argent mal gagné ?
RépondreSupprimerOn pourrait donc y croiser des élus de la mairie, ayant de fréquents soucis téléphoniques...
Quelle perte de plus !
RépondreSupprimerBravo pour cet article qui dépeint si bien le quartier
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