Lorsque nous habitions encore à Saint-Cloud, mon mari prenait le train pour aller travailler à Courbevoie et certains jours il me racontait avoir vu un chien, toujours le même, monter tout seul dans le train et en descendre (toujours tout seul) quelques stations plus loin.
En y repensant, je me souviens avoir lu (ou entendu dire ?) qu'autrefois un artisan de Boulogne confiait à son chien la mission de porter un document urgent (ou de menus objets) à son associé demeurant de l'autre côté de la Seine...
Et les aventures de Tarzoun me font penser à "Demain les chiens", un recueil de nouvelles écrit par Clifford Donald Simak, que j'ai lu il y a... très, très longtemps ! Et que je relirais bien, si je parviens à le retrouver parmi ceux entassés dans mes cartons pleins de romans de science-fictions. Du coup, je suis allée consulter l'article de Wikipédia et, dans l'épilogue, j'ai noté ce qui suis à l'intention de Miranda :
"Jenkins peine à comprendre le but poursuivi par les fourmis, quand soudain un vaisseau spatial se pose dans la clairière. Andrew le robot en descend avec quelques congénères et invite Jenkins à les rejoindre pour poursuivre leur exploration des autres planètes. Jenkins, sur un sentiment d'échec et d'inutilité, abandonne alors la Terre aux insignifiantes souris, les derniers mammifères restants."
Je tiens à préciser que ce que je raconte à propos du chien transporteur n'est pas une blague de 1er Avril ;-)
@ Miranda Je savais que le terme insignifiantes, appliqué aux souris, allait vous faire bondir ! Mais il faudrait pouvoir lire la version originale de la dernière nouvelle (écrite en VO en 1973) pour savoir si le mot employé par Simak se traduit exactement par "insignifiant", ou plutôt par un autre terme moins péjoratif, tel que "minuscule" ou "inoffensive" par exemple...
Mais je soupçonne que insignifiantes est employé par la personne qui a écrit l'article de Wikipédia et que ce terme ne fait pas obligatoirement partie du texte original de la nouvelle écrite par Clifford Simak.
Bon, une visite de Smith&Son rue de Rivoli s'impose ! Mais l'accès est devenu difficile !
En voiture, impossible. En métro, oui, quand ce n'est pas en panne ou en grève !
Mais il faut ensuite s'y rendre à pied, au péril de sa vie entre les trottinettes folles et vélos enragés de cette autoroute à circulation "douce".
Moi je ne fais que sautiller, même si j'ai dû m'entraîner à effectuer de grands sauts pour franchir les nombreux obstacles de la voirie parisienne !
JPD en revanche bondit.
D'ailleurs si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, sachez que le palais de la Découverte, délocalisé dans le parc André Citroën durant les travaux du Grand Palais, propose une conférence régulière.
"A table les grenouilles !
Comment les grenouilles perçoivent-elles leurs proies ? A l'heure du repas des grenouilles rieuses, une démarche expérimentale permettant de répondre à cette question est mise en œuvre en direct."
Mon appli GPS me signale surtout une "zone dangereuse" dans ce secteur !
On risque en effet de passer prestement de vie à trépas, occis sur le passage "protégé" par un cyclopédiste fou !
C'est la ville apaisée et pacifiée du quart-d'heure paraît-il, dans laquelle le piéton, surtout handicapé, est assuré de finir aux urgences en moins de quinze minutes.
Pourtant, je ne sais plus qui disait : "il suffit de traverser la rue"... Même quand on n'est "rien" (comme une p'tit souris), ça reste un sport extrême à Paris !
Bientôt, ce seront les six premiers arrondissements dans leur ensemble qui seront apaisés de la même manière.
Peu de commerces (bon nombre en faillite hormis les bistrotiers), bien moins de piétons (surtout les familles et les plus vieux, trop anxieux), des camions de déménagement (emportant les biens des Parisiens partant vivre en banlieue) et beaucoup de jeunes mâles vélocipèdistes fondamentalistes en totale liberté...
ça tombe bien : ils pourront concourir sur place aux Jeux olympiques !
@ Miranda (again !) L'avis de Masa à propos du recueil de nouvelles de Simack ayant pour titre "Des souris et des robots" est des plus intéressants. Concernant "Épilogue", elle dit que cette nouvelle, qui parachève Demain les chiens, aurait pu s'appeler "Des souris et des robots" (comme le titre du recueil).
Et Masa ajoute : "Malgré mes réticences du départ, cette lecture fut savoureuse. Même s'il date maintenant et qu'il sera difficile de le trouver, ce livre mérite d'être lu. Moi qui croyait avoir en ma possession un recueil sur des robots, à ma grande surprise, il n'en est rien, hormis bien sûr la dernière nouvelle.".
@ Miranda Quant à moi, mon rêve serait de voir Paris enfin propre et débarrassé de tout ce qui l'encombre, afin de faire place à un joli ballet de petits rats de l'Opéra ;-)
Pour "Epilog" de "Demain les chiens", ma fille a trouvé le livre numérique en américain, et elle l'a téléchargé pour me traduire oralement (au téléphone) ce que Simak a écrit à propos des souris à la fin de la nouvelle. De mémoire, c'est quelque chose comme : "quoi qu'il en soit, les souris devront accepter leur destin, même si elle doivent demeurer de simple souris". Donc, pas de qualificatif dévalorisant. L'honneur de la gent trotte-menu est sauf :-)
Le destin des souris est de ramasser les dents de lait en échange de cadeaux. Bon, je regrette juste que les dits cadeaux soient dorénavant "made in China", mais pour le reste, la mission devrait se poursuivre encore un bon moment !
Les Parisiens ont déjà voté pour débarrasser la ville des trottinettes en libre service, c'est un début !
Au fait, quand a lieu la votation pour la suppression des vélos en libre service, tout aussi dangereux et encombrants ?
Lorsque nous habitions encore à Saint-Cloud, mon mari prenait le train pour aller travailler à Courbevoie et certains jours il me racontait avoir vu un chien, toujours le même, monter tout seul dans le train et en descendre (toujours tout seul) quelques stations plus loin.
RépondreSupprimerEn y repensant, je me souviens avoir lu (ou entendu dire ?) qu'autrefois un artisan de Boulogne confiait à son chien la mission de porter un document urgent (ou de menus objets) à son associé demeurant de l'autre côté de la Seine...
Et les aventures de Tarzoun me font penser à "Demain les chiens", un recueil de nouvelles écrit par Clifford Donald Simak, que j'ai lu il y a... très, très longtemps ! Et que je relirais bien, si je parviens à le retrouver parmi ceux entassés dans mes cartons pleins de romans de science-fictions. Du coup, je suis allée consulter l'article de Wikipédia et, dans l'épilogue, j'ai noté ce qui suis à l'intention de Miranda :
"Jenkins peine à comprendre le but poursuivi par les fourmis, quand soudain un vaisseau spatial se pose dans la clairière. Andrew le robot en descend avec quelques congénères et invite Jenkins à les rejoindre pour poursuivre leur exploration des autres planètes. Jenkins, sur un sentiment d'échec et d'inutilité, abandonne alors la Terre aux insignifiantes souris, les derniers mammifères restants."
Je tiens à préciser que ce que je raconte à propos du chien transporteur n'est pas une blague de 1er Avril ;-)
Insignifiantes souris ?!
RépondreSupprimerHeureusement qu'Anne Hidalgo agit pour faire respecter rats et souris !
Comme le chante cette dorénavant célèbre chanson :
Dans Paris, Paris dégoûtant
Seuls les rats sont contents
@ Miranda
RépondreSupprimerJe savais que le terme insignifiantes, appliqué aux souris, allait vous faire bondir !
Mais il faudrait pouvoir lire la version originale de la dernière nouvelle (écrite en VO en 1973) pour savoir si le mot employé par Simak se traduit exactement par "insignifiant", ou plutôt par un autre terme moins péjoratif, tel que "minuscule" ou "inoffensive" par exemple...
Mais je soupçonne que insignifiantes est employé par la personne qui a écrit l'article de Wikipédia et que ce terme ne fait pas obligatoirement partie du texte original de la nouvelle écrite par Clifford Simak.
Bon, une visite de Smith&Son rue de Rivoli s'impose ! Mais l'accès est devenu difficile !
RépondreSupprimerEn voiture, impossible. En métro, oui, quand ce n'est pas en panne ou en grève !
Mais il faut ensuite s'y rendre à pied, au péril de sa vie entre les trottinettes folles et vélos enragés de cette autoroute à circulation "douce".
Moi je ne fais que sautiller, même si j'ai dû m'entraîner à effectuer de grands sauts pour franchir les nombreux obstacles de la voirie parisienne !
JPD en revanche bondit.
D'ailleurs si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, sachez que le palais de la Découverte, délocalisé dans le parc André Citroën durant les travaux du Grand Palais, propose une conférence régulière.
"A table les grenouilles !
Comment les grenouilles perçoivent-elles leurs proies ?
A l'heure du repas des grenouilles rieuses, une démarche expérimentale permettant de répondre à cette question est mise en œuvre en direct."
Rue de Rivoli ?
RépondreSupprimerJe n'y vais plus, c'est zone interdite.
Mon appli GPS me signale surtout une "zone dangereuse" dans ce secteur !
RépondreSupprimerOn risque en effet de passer prestement de vie à trépas, occis sur le passage "protégé" par un cyclopédiste fou !
C'est la ville apaisée et pacifiée du quart-d'heure paraît-il, dans laquelle le piéton, surtout handicapé, est assuré de finir aux urgences en moins de quinze minutes.
Pourtant, je ne sais plus qui disait : "il suffit de traverser la rue"... Même quand on n'est "rien" (comme une p'tit souris), ça reste un sport extrême à Paris !
Bientôt, ce seront les six premiers arrondissements dans leur ensemble qui seront apaisés de la même manière.
Peu de commerces (bon nombre en faillite hormis les bistrotiers), bien moins de piétons (surtout les familles et les plus vieux, trop anxieux), des camions de déménagement (emportant les biens des Parisiens partant vivre en banlieue) et beaucoup de jeunes mâles vélocipèdistes fondamentalistes en totale liberté...
ça tombe bien : ils pourront concourir sur place aux Jeux olympiques !
@ Miranda (again !)
RépondreSupprimerL'avis de Masa à propos du recueil de nouvelles de Simack ayant pour titre "Des souris et des robots" est des plus intéressants.
Concernant "Épilogue", elle dit que cette nouvelle, qui parachève Demain les chiens, aurait pu s'appeler "Des souris et des robots" (comme le titre du recueil).
Et Masa ajoute : "Malgré mes réticences du départ, cette lecture fut savoureuse. Même s'il date maintenant et qu'il sera difficile de le trouver, ce livre mérite d'être lu. Moi qui croyait avoir en ma possession un recueil sur des robots, à ma grande surprise, il n'en est rien, hormis bien sûr la dernière nouvelle.".
Hum, pas facile à trouver !
RépondreSupprimerBon, ce titre m'a inspirée pour "Demain les rats", un roman d'anticipation sur le Paris du XXIIe siècle... :-)
@ Miranda
RépondreSupprimerQuant à moi, mon rêve serait de voir Paris enfin propre et débarrassé de tout ce qui l'encombre, afin de faire place à un joli ballet de petits rats de l'Opéra ;-)
Pour "Epilog" de "Demain les chiens", ma fille a trouvé le livre numérique en américain, et elle l'a téléchargé pour me traduire oralement (au téléphone) ce que Simak a écrit à propos des souris à la fin de la nouvelle.
De mémoire, c'est quelque chose comme : "quoi qu'il en soit, les souris devront accepter leur destin, même si elle doivent demeurer de simple souris".
Donc, pas de qualificatif dévalorisant.
L'honneur de la gent trotte-menu est sauf :-)
Ouf, l'honneur des souris est sauf ! :-)
RépondreSupprimerLe destin des souris est de ramasser les dents de lait en échange de cadeaux. Bon, je regrette juste que les dits cadeaux soient dorénavant "made in China", mais pour le reste, la mission devrait se poursuivre encore un bon moment !
Les Parisiens ont déjà voté pour débarrasser la ville des trottinettes en libre service, c'est un début !
Au fait, quand a lieu la votation pour la suppression des vélos en libre service, tout aussi dangereux et encombrants ?