Le redoutable Marc S vous met au défi de trouver l'origine de cette cheminée.
Elle se trouve au 14 rue de la folie-Regnault dans le XI°.
Était-ce une usine, un atelier ? Qu'y fabriquait-on ?
Je précise que nous n'avons pas la réponse...
Bonne chance à tous !
Si vous n'avez pas la réponse, comment pourrez-vous dire si nos réponses sont justes ou fausses ?
RépondreSupprimerBon, à priori, je pense qu'il s'agit d'une cheminée d'usine en relation avec les fabriques de meubles du Faubourg Saint-Antoine.
RépondreSupprimerOu alors, une fabrique d'objets funéraires en céramique... Le Père-Lachaise n'est pas loin !
RépondreSupprimerBise art, serais-je la seule à commenter ? ça m'étonnerait... il doit y avoir de bonnes réponses en attente !
RépondreSupprimerJe ne comprends pas, peut-être les cerveaux sont-ils toujours en grève ? Ou alors que ma cheminée n'est pas très "inspirante" pour prendre un mot à la mode !
RépondreSupprimerSi Tilia ne trouve pas..qui d'autre? Il doit y avoir quelque part un vieux livre qui a la réponse.
RépondreSupprimerEt bien que ce vieux livre donne sa réponse !
RépondreSupprimerMichel Roure (de rues en ruelles) raconte:" Jacques et sa chienne Nina emprunte le passage Courtois (derrière 14 Folie Regnault)où de nombreux ateliers fabriquaient une spécialité locale, les tringles à rideaux chemin de fer. Je renifle mais je ne sens rien !
RépondreSupprimerEtes vous sûr que l'adresse de l'usine n'est pas le 12 ? (les deux immeubles semblent avoir été construits ensemble)
RépondreSupprimerIl y a davantage de résultats :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k586831g/f3.image.r=%2212%20rue%20de%20la%20folie%20regnault%22?rk=278971;2
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5115860b/f2.image.r=%2212%20rue%20de%20la%20folie%20regnault%22?rk=407727;2
L'accès de cet endroit est assez facile, il y a un code certes, mais c'est un immeuble populaire assez ouvert
RépondreSupprimerVoilà ce que j'ai trouvé d'intéressant quant à l'aspect extérieur de la cheminée : son inspection par drone. Les photos sont superbes, et de plus on voit une grande partie des toits en dents de scie de cette petite usine.
RépondreSupprimerPar ailleurs, une personne qui a visité la galerie Console en 2002 a pris une photo de la porte du four de la cheminée le 5 juin et une autre le 5 octobre de la même année.
Mes recherches dans l'annuaire du Commerce n'ont rien donné, je vais donc continuer avec le Didot-Bottin.
Cette usine a été transformée en loft par le "concepteur" Pierre Lardeau (photos) puis occupée par l"Espace Console.
RépondreSupprimerMarrant ! Pierre et Muriel Lardeau louent leur grand loft de 150 m2; on voit la cuisine accolée à la cheminée !!
RépondreSupprimerEn cherchant, je suis tombée là-dessus : j'ai d'abord cru que JPD avait sérieusement modernisé son site !
RépondreSupprimerhttps://www.paris-art.com/lieux/console/
Mais non, le vent du changement n'a pas soufflé, pas de bise... ;-)
J'ai bien appris qu'il y avait une usine des cycles Rochet !
Déjà la mode du vélo, quand Paris n'avait pas la chance d'avoir Anne Hidalgo comme maire ! (tiens, JPD qui tousse...)
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000829177
Mais non, c'était au 74, rue de la Folie-Regnault...
Bon, il me reste un célèbre site de vente d'occasion en ligne qui évoque une baie !
Quel rapport me direz-vous ? Et bien on y trouve de nombreuses lettres et factures anciennes d'usines...
Les parcourir rappelle une époque laborieuse où on produisait des biens à Paris, et non du vent...
En plus, FranceTVinfo nous fait visiter leur loft (c'est bien l'usine) et on voit la cuisine !!! (je vais me coucher).
RépondreSupprimerla question importante est : Que brulait on dans cette cheminée ?
RépondreSupprimerRéponse : un feu de poutre
j'ai honte
Désolée mais, hier, impossible de jouer et de chercher car en visite à la Cité de Carcassonne -Aude-, son château, ses remparts et ses maisons, sa basilique, haut lieu médiéval.
RépondreSupprimerPardonnez-moi d'avoir privilégié ma famille américaine.
Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, etc. de 1890, rubrique Couronnes funéraires :
RépondreSupprimerSimonot, Folie-Régnault, 14.
@ Anne: J'espère que vous avez été pour le tea-time à l'hôtel Le Donjon !
RépondreSupprimer@ Tilia: Voilà un candidat qui vient se battre cotre celui proposé par Fulgence !
Simonot couronnes funéraires c'est en 1890
RépondreSupprimerLes deux indications de Fulgence datent de 1940 pour l'annonce des établissements Laganne & Cie, et de 1945 pour l'incendie de l'usine d'appareillage électrique.
Concernant Laganne & Cie, il se pourrait que l'adresse de l'annonce du Matin soit erronée, car sur le site des Archives Nationales ils sont situés à la Folie Méricourt :
Ets Laganne et Cie, 12, rue de la Folie Méricourt PARIS N° 1067
Quant à l'usine d'appareillage électrique qui a flambé, je ne pense pas que son activité soit à l'origine de la création de la cheminée, les années 1940 me semblent un peu trop récentes pour la construction de cette cheminée en briques. Je vais essayer de trouver plus d'infos à son sujet...
A cette adresse on trouve en 1897 la société Deschamps et Ruinet, imprimerie lithographique.
RépondreSupprimerSource Gallica Le Bulletin de la presse française et étrangère 25 septembre 1897
En 1886 à cette adresse formation de la société Hue et Cie, imprimeurs et fabricants d'eau de Seltz.
RépondreSupprimerSource Gallica Bulletin de l'imprimerie : revue mensuelle 1er janvier 1886
Cher JPD, je vois que vous connaissez la bonne adresse et son bar et salons ! L'Hôtel de la Cité n'est pas mal non plus ! Viser le hors-saison pour ne pas se ruiner... Mais ses établissements ne sont pas friands des familles avec enfants et jeune bébé...
RépondreSupprimerMerci à toutes et tous pour vos recherches et pistes passionnantes.
je suis impressionné si besoin était
RépondreSupprimerIl me semble que l'usine est celle du brave M. Vogelsperger, fabricant de tables de machines à coudre :
RépondreSupprimerhttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6335003j/f3.image.r=Vogelsperger?rk=21459;2
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6477319d/f4.image.r=Vogelsperger?rk=42918;4
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3200298g/f773.image.r=vogelsperger?rk=21459;2
https://alavrard.github.io/parisenconstruction/data/lettre-f-de-boulevard-flandrin-rue-du.html
D'accord avec Fulgence, d'autant plus que cette fabrique de tables et coffres pour machines à coudre a fonctionné durant au moins vingt ans :
RépondreSupprimerVogelsperger 1888
Vogelsperger 1908
N’empêche que j’aimerais bien trouver trace du permis de construire de cette sacré cheminée en briques !
Aujourd'hui, on ne tolérerait plus d'ériger une telle cheminée à Paris !
RépondreSupprimerLes écologistes municipaux s'y opposeraient avec détermination ! Une usine, des emplois, une production française, quelle horreur !
Ils préfèrent voir l'usine s'implanter en Chine, et nous voir importer les produits transportés en bateau, balançant des tonnes d'oxydes d'azote et oxydes de soufre dans l’atmosphère...
Rassurez-vous ! Tout sera amené à Paris en vélo-cargo par des esclaves modernes au guidon, Gaïa est sauvée ! :-)
Vogelsperger c'est le 12,pas le 14.
RépondreSupprimerPour nos chercheurs : date de numérotation des parcelles cadastrales ? OOO7 pour le 12, 0286 pour le 14 et 00O9 pour le 14bis immeuble jumeau du 14. Où est passé le 0008 ?
RépondreSupprimerJe rectifie ; Le 12 et le 14 sont jumeaux mais avec 2 numérotations cadastrales. L' usine était-elle 0008 avant d'être entourée d'immeubles ??
RépondreSupprimer@ Michel
RépondreSupprimerRegardez dans Google street view :
la vue satellite montre que les locaux de l'usine comportent
un bâtiment central à un étage,
flanqué de trois ateliers de chaque côté,
le bâtiment central étant situé pile à la limite
entre le 12 et le 14 de la rue de la Folie-Régnault
Quant à la cheminée
elle se trouve dans l'angle de la cour du n°14.
Vogelsberger est situé au 12, au 14 et...au 6 avec son épouse !!
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerje vous livre deux de mes interrogations:
-la numérotation des immeubles a-t-elle changé entre le moment de l'implantation de l'usine ou de l'atelier que l'on recherche ?
- y avait il une cour commune avec un immeuble passage Courtois ?
Je suppose que quand une parcelle est divisée, de nouveaux N°s d'ordre disponibles dans le système sont attribués à chacune des nouvelles parcelles, et que l'ancien N° de parcelle n'est plus utilisé.
RépondreSupprimer@ Anonyme : 11 passage courtois parcelle 0287 donc notre usine s'est trouvée au centre de la création de deux parcelles pour y construire deux ensembles immobiliers (vers 1900 ans?).
RépondreSupprimerTaper 'un authentique loft dans une ancienne usine'.
RépondreSupprimer@ Nina: d'où peut-être la création d'un 14 bis anciennement 14, après la création d'une autre adresse sur la parcelle du N° 12, nommée 14 à la place de l'autre, tout ça pour respecter une numérotation logique.
RépondreSupprimerJe suppose que l'adresse de l'usine correspond à l'endroit où se trouve l'entrée principale, indépendamment de la numérotation des parcelles.
Au N° 12 j'y vois aussi un Pillier, marchand de vins en 1909. Il y avait déjà une activité de vente de vins en 1888.
Sur l'annuaire général de l'industrie et du commerce de 1898 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k992370w/f1788.image.r=(prOx:%20%22deschamps%22%205%20%22ruinet%22)?rk=42918;4
on trouve Vogelsberger, mais au 13. Notez que le 12 et le 14 bis sont absents.
Au 14 on avait:
-propriétaire Nicole et Vaugel
-Deschamps et Ruinet, imprimeurs-lithographes.
-Hue et Cie, eaux de Selz.
Kientzy, rentier.
Nicole, mécanicien.
Simonot, couronnes funéraires.
Ces bâtiments étaient peut-être partagés entre ces trois ou quatre entreprises, ou bien il y avait plusieurs bâtiments séparés, la disposition des lieux ayant peut-être été modifiée plus tard pour ne faire plus qu'un seul ensemble.
Qui aurait été susceptible d'utiliser une telle cheminée? Un imprimeur pour brûler les chutes de papier?
Peut-être les gens de "Console" connaissent-ils l'historique des lieux, dommage qu'il n'y ait rien à ce sujet sur leur site.
RépondreSupprimerJe suis trop loin (800 km au sud sud ouest de la capitale) pour aller les interviewer !
Sur le site des Archives de Paris, les permis de construire ne sont pas en ligne, dommage on aurait pu trouver des indices !
il doit aussi exister un registre de ce qu'on appelle "installations classées pour la protection de l'environnement" de nos jours , ce serait étonnant que cette usine ou cet atelier n'ait pas été répertorié fin XIXe ou début XXe
En regardant attentivement les vues aériennes anciennes j'ai pu constater qu'en 1943 et avant on peut voir 3 bâtiments parallèles grossièrement orientés nord/sud alors que sur la photo de 1946 on reconnait la forme du bâtiment actuel qui n'a plus grand-chose à voir avec ce qu'il y avait avant.
RépondreSupprimerCeci pourrait plaider pour l'hébergement de 3 entreprises distinctes à cette adresse à la fin du XIXème siècle, début XXème comme je l'ai évoqué plus haut.
OOOh ben non oubliez l'interview, je n'avais pas vu Que Console n'existait plus !
RépondreSupprimerDes éléments de réponses dans l'une des sauvegardes du site "Paris 1876-1939 : les permis de construire" :
RépondreSupprimer12 rue de la Folie-Regnault
Vogelsperger, y demeurant
Perrin et fils, 85 boulevard Voltaire
Construction
5 septembre 1891
12 rue de la Folie-Regnault
Vogelsperger, y demeurant
(pas d'architecte)
Surélévation 1 étage
30 août 1905
12-14 rue de la Folie-Regnault
Vogelsperger, y demeurant
(pas d'architecte)
Construction 1 étage
11 avril 1906
14 rue de la Folie-Regnault
Vogelsperger, 12 rue de la Folie-Regnault
Forgeot
Construction 6 étages
20 janvier 1898
La plupart des cheminées industrielles construites au XIXe siècle l'ont été pour disperser les gaz de combustion du charbon brûlé dans les chaudières de machines à vapeur qui (avant l'avènement de l'électricité) servaient à actionner des machines-outils.
RépondreSupprimerTadadam !! "Le moniteur des architectes" 1893 Publicité :Manufacture française etc... Cycle ROCHET fournisseur de l'armée. Usine 14 rue Folie -Regnault Maison de vente 29 rue du Quatre-Septembre.
RépondreSupprimerMiranda avait trouvé mais avec une erreur de numéro. Nous avons pu aiguiser notre esprit de recherche.
RépondreSupprimerSur Basias il semble qu'un établissement corresponde à la localisation de cette usine mais c'est au 12 d'après la carte suivante: https://www.georisques.gouv.fr/risques/basias/donnees/carte#/admin/com/75111
RépondreSupprimerC'est l'identifiant IDF7502100
Voilà l'activité depuis 1938 d'après la fiche: https://fiches-risques.brgm.fr/georisques/basias-detaillee/IDF7502100
Les cycles Rochet étaient bien au N° 74, le 14 doit être une coquille. Pour preuve cette affiche publicitaire: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9015105j?rk=21459;2
RépondreSupprimerTaper: Almanach général de la France et de l'Ertanger et demander "14 rue Folie Regnault" avec les guillemets.
RépondreSupprimer@Tilia
RépondreSupprimerJe me demande si cette cheminée ne faisait pas juste partie d'un incinérateur, comme celle-ci dont l'usage comme tel est avéré. Je ne vois pas de place pour un échangeur au dessus du four pour faire de la vapeur.
https://www.google.com/maps/@43.293325,-0.3820633,3a,40.9y,353.66h,99.96t/data=!3m6!1e1!3m4!1shY1Y7rfb4OGdlSemvxub6Q!2e0!7i16384!8i8192
Hélas ! Nina : en 1893, aussi bien qu'en 1894, Rochet n'était pas au 14, mais au 74 rue de la Folie-Regnault :-(
RépondreSupprimerPas d'erreur, l'adresse du magasin de ventes est la même : 29 rue du Quatre-Septembre
J'ai un doute Le no 14 serait-il une erreur du " moniteur ' Car le no 74 s'impose. Patatras, il faut tout recommencer?
RépondreSupprimerVoulez-vous que je vous dise ? Je commence à être paumé, moi !
RépondreSupprimerSOS ! JPD : mon commentaire au sujet de l'erreur de numéro des cycles Rochet est tombé dans les oubliettes :-(
RépondreSupprimerEt moi, je suis effondrée !!! My God, faîtes que cela s'arrête :)
RépondreSupprimerJe suis désolé car certains touites semblent se perdre dans les tuyaux de Touiteur... Ils resurgissent parfois en bloc.
RépondreSupprimerCela ressemble à un dialogue de sourds :)) Vous avez dit 14 ? Non, 74 !! Quoi? la retraite à 74 ans ??
RépondreSupprimerJPD aurait adoré y voir une usine de cycles ! Lui, qui aime tant la politique de mobilité écologique de la municipalité... :-)
RépondreSupprimerHélas, affiches et papier à en-tête des cycles Rochet me semblent limpides : il est bien indiqué le numéro 74 !
https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/compagnie-generale-des-cycles-societe-anonyme-capital-3-000-000-cycles
14 juillet 1889
RépondreSupprimerà vendre fonds d'imprimeur lithographe et fabrication d'eau de seltz 14 et 14 bis rue Folie Régnault
https://www.retronews.fr/journal/le-matin/14-juillet-1889/66/161993/4?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522Folie%2520R%25C3%25A9gnault%252C14%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D3%26searchIn%3Dall%26total%3D73&index=58
15 février 1876
RépondreSupprimerdissolution de la société Lutereau and Co, argenture dorure et nickelage des métaux 14 rue Folie Régnault
https://www.retronews.fr/journal/le-messager-de-paris/15-fevrier-1876/2177/3961455/4?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522Folie%2520R%25C3%25A9gnault%252C14%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D3%26searchIn%3Dall%26total%3D73&index=60
@ Michel
RépondreSupprimerRegardez bien cette vue aérienne (google) on voit toute l'usine, avec son bâtiment central et ses six ateliers attenants, trois de chaque côté. La cheminée se trouve dans l'angle de la cour des immeubles actuels.
C'était bien une fabrique (tables et coffrets de machines à coudre) qui se trouvait là.
Les permis de construire demandés entre 1891 et 1906 au nom de Vogelsperger pour les n°12 et 14 de la rue de la Folie-Regnault, en font foi et correspondent aux indications figurant dans l'Almanach du Commerce et de l'Industrie (Gallica) entre 1888 et 1908.
Jusqu'ici, je n'ai malheureusement pas trouvé de permis de construire, ou autre mention de l'année de construction de cette cheminée... :-(
Bon on peut sans doute dire maintenant que plusieurs activités industrielles ont coexisté ou se sont succédées depuis les années 1870 à cette adresse, avec une modification importante des bâtiments après 1945, et pour rajouter à la difficulté quelque flou (pour moi) concernant la localisation par les adresses: 12,14, sur ce qui était à l'origine une seule parcelle.
RépondreSupprimerOn ne saura peut-être jamais qui était le véritable constructeur et utilisateur de cette cheminée.
Celle-ci est visible par son ombre portée sur la vue aérienne de 1919. Il est vraisemblable qu'elle puisse dater du XIXème siècle.
En 1945 la vue aérienne semble montrer une vue dégradée du toit du bâtiment principal, comme un trou de bombe ou autre explosion. Je n'ai pas trouvé de preuves de bombardement de l'arrondissement. En tout cas ce potentiel dommage pourrait expliquer le changement total d'aspect des bâtiments en 1947.
Pour changer un peu de cette cheminée de Folie qui commence à me prendre la tête, je propose au patron de Paris-Bise-Art de se pencher sur le cas de la Cheminée du lycée Voltaire située, elle aussi, dans l'angle de deux bâtiments. Cheminée dont il n'a strictement rien dit dans son billet du 30 septembre 2019...
RépondreSupprimerNi la page Wikipédia, ni le site officiel de ce lycée ne pipent mot de cette cheminée qui semble avoir été construite en même temps que le lycée.
Serait-ce tout simplement la cheminée de la chaufferie du lycée ?
Vous avez dit "bizarre" ? comme c'est étrange !...
@ Tilia: Je connais bien la cheminée du lycée Voltaire où j'ai fait une brillante sixième ! (pas dans la cheminée, dans le lycée).
RépondreSupprimerC'est, comme vous l'avez dit, le cheminée de la chaufferie du lycée qui devait alimenter ses immenses volumes, y compris les cuisines et les appartements du personnel.
Si vous y tenez, j'ai publié la photo de la cheminée du lycée Janson de Sailly que je trouvais totalement anachronique au milieu du très chic seizième !
On trouve de semblables cheminées dans la plupart des "vieux" lycées.
@ JPD : se pourrait-il que la cheminée de la Folie-Régnault ait été une "simple" cheminée de chaufferie ? en fait ça m’étonnerait, mais je pose quand même la question...
RépondreSupprimer@ Tilia: Non, ces hautes cheminées étaient des cheminées d'usines. On ne se le rappelle plus, mais Paris était couvert de cheminées, surtout dans les arrondissements périphériques (j'habitais le XX°).
RépondreSupprimerQue de posts dans ce sujet, ça fume à force de cheminer dans ce Paris bizarre !
RépondreSupprimer"Tu veux ou tu veux pas" avoir la bonne réponse ?
RépondreSupprimerTu peux ou tu peux pas aller te coucher ? je m'inquiète vraiment pour vos nuits écourtées.
Merci pour ces recherches très poussées et passionnantes; vous m'étonnez toutes et tous par la diversités des pistes suivies.
Bon dimanche et prenez le temps de faire une sieste ...
M. R. (rues et ruelles) grand connaisseur du 11è y habite. Pas de réponse à mon émail.
RépondreSupprimerMagie du web!! M. R. a répondu !! Je l'en remercie vivement !! Sa réponse: la cheminée de 1900 jusqu'après la dernière guerre fabriquait de grosses pièces servant à produire de l'électricité (rotors, turbines). L'usine servait à chauffer une partie de la rue. La cheminée...dangereuse a été diminuée dans sa hauteur. L'ancienne usine a été aménagée en lofts.
RépondreSupprimerMille mercis à Monsieur R !
RépondreSupprimermais ladite usine qui fabriquait des rotors et des turbines avait bien un nom ?
Merci Nina !
RépondreSupprimerFinalement, mon intuition ne m'a pas trompée lorsque j'ai vu la disposition dans l'angle de deux bâtiments de la grande cheminée en brique de la chaufferie du Lycée Voltaire (cher à JPD) et que j’ai aussitôt pensé à celle de la Folie-Régnault, dont j’apprends à l'instant qu'elle "servait à chauffer une partie de la rue". :-)
Cette cheminée était utilisée par les établissements Laganne , mon père a habité dans l'immeuble et muni de son jeune CAP il y a travaillé dans les années 1940 (il avait 14 ans). Ils faisaient a priori de la mécanique. L'entrée de l'usine était dans la cour. Ce qui est étonnant c'est qu'elle soit encore là mais elle ne serait pas facile a détruire sans mettre en danger les bâtiments autour. Je l'ai vu de nombreuses fois dans les années 70 lorsque mon grand oncle habitait encore l'immeuble. Il devait y avoir une forge ou un four de traitement thermique.
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