On savait Fati capable de nous envoyer des articles complets et passionnants; voilà qu'aujourd'hui, elle nous envoie un article qui oblige votre serviteur à réfléchir, et ça, ce n'est pas donné à tout le monde !
Le lieu: une paisible rue du cinquième arrondissement, derrière le Panthéon.
Surmontant la porte du numéro 6, une bizarre structure a été apposée là, sans raison apparente autre que décorative... Qu'est-ce ?
Selon moi, l'objet en question est en bronze et non en bois. Il s'agirait probablement de la face avant d'une fontaine (le trou aurait été l'arrivée d'eau).
Mais Fati ne se contente pas de ça; la voilà qui entre dans l'immeuble !
Après un étroit couloir, une allée dessert trois jardinets où il doit faire bon prendre l'apéritif aux beaux jours !
Mais revenons dans le couloir d'entrée. Il est décoré de deux objets ronds, certainement en bois, qu'il est difficile d'identifier...
Mais soudain mon neurone se mit à fonctionner (si, si !): ça me rappelle quelque-chose...
Mais oui, rue de Seine, on voit encore une vieille enseigne similaire:
Elle est en meilleur état que celles de la rue Laromiguière...
Et si l'on veut une vision nette rien de tel que Paris myope:
Merci à Fati pour cette séance de réflexion, je suis épuisé (le manque d'habitude sans doute)...
6 rue Laromiguière, Paris V°.
Bonjour, Toujours sur Paris Myope (https://parismyope.blogspot.com/2016/07/les-eaux-de-paris-2-avant-haussmann.html) la même fontaine que celle placée bizarrement en début de votre article.
RépondreSupprimerJ'ai visualisé la photo de l'auteur "c'est moi" puis immédiatement après "objet non identifié".
RépondreSupprimerEn effet...
"Au Petit Maure" est une enseigne d'un ancien cabaret du XVIIIe siècle selon mes recherches, au 26 de la rue de Seine.
Si notre ami vert en sait un peu plus, ainsi que sur le lien avec celles découvertes dans l'immeuble du 5e...
L' aigle parait en métal (nielle dans un encadrement en bois). Mon imagination voit un animal dans l'autre enseigne(un peu de gris apparaît). Voir" rue des prouvaires -maison à l'enseigne du 'lion d'argent' ".
RépondreSupprimerJustement Jean-Paul j'ai préféré reposer mes neurones à moi autant que mes yeux sachant que vous alliez m'offrir réponse à mes interrogations. Et maintenant que je sais sans m'être fatiguée, je me dis que c'était d'une évidence ! J'aurais dû comprendre que les motifs sculptés entre les deux volutes représentent, pour employer le terme adéquat, "des congélations". Ces ornementations imitant les effets de l'eau jaillissant d'une fontaine, d'un rocher en pleine nature…
RépondreSupprimerMais une fontaine aussi haut placée ? Idée géniale pour un futur qu'on nous promet de plus en plus caniculaire.
Je vous fais quand même part de mon inquiétude !
RépondreSupprimerJe note ici que l'auteur du blog n'aurait - selon ses dires - qu'un seul neurone.
C'est angoissant !
J'ai bien peur qu'il finisse par fermer le site, fatigué par une énigme trop tenace, pour commencer une carrière d'élu municipal à Paris, voire de ministre...
Merci JPD d'avoir mis un lien vers le post de Paris Myope sur les enseignes parisiennes anciennes. Le rapprochement que vous faites entre ces " décors " découverts par Fati et l'enseigne du Petit Maure encore en place me semble assez judicieux. Cela reste une hypothèse, mais ces deux " tondi " de la rue Laromiguière me paraissent être deux enseignes récupérées, du même style que le Petit Maure de la rue de Seine. Il y a pu avoir une entreprise qui en fabriquait dans ce style pour tout Paris, peut-être à petit prix, si ces trois exemples sont bien en bois comme je l'estime. On dirait que dans ces deux " décors " du plâtre a servi à boucher des lacunes dans ce que je pense être du bois. Il y a un aigle, l'autre me semble représenter un cheval, mais très abimé et peut-être mal réparé. On peut imaginer un cavalier difficile maintenant à discerner, et ce serait par exemple un Saint-Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre, parfait sujet d'enseigne. Mais ce n'est qu'une hypothèse, c'est ce qui me semble le plus vraisemblable.
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