Comme tous les ans au mois d'août, Paris-Bise-Art vous convie à la visite d'un château des environs de Paris. Pour revoir tous ces lieux merveilleux, je vous rappelle que le nuage de libellés (colonne de droite du blog) vous propose des liens vers tous ces châteaux.
Alors c'est simple: comme le soleil se lève à l'est, nous lui tournons le dos et nous nous dirigeons vers l'ouest, de façon à ne pas avoir le soleil dans l'oeil !
Après l'autoroute A15 où mon fougueux destrier se dérouille les paturons, nous parcourons au trot l'ancienne route nationale 15 qui est comme chacun le sait la porte d'entrée du Vexin.
Après Magny-en-Vexin, mon fougueux destrier exprimant le désir de souffler un peu, nous optons d'un commun accord pour les "petites routes" qui toujours en Vexin réservent de belles surprises.
Première halte à Aincourt où l'on découvre un ravissant jardin japonais au sein d'un hôpital; nous l'avions visité en mai dernier (Clic !).
Un passage par Ambleville où le château dort encore...
Ça, c'est un des accès de l'arboretum de La Roche-Guyon:
Quelque-chose me dit que nous ne sommes plus très loin du but !
La route qui descend du plateau vers la Seine laisse entrevoir les premiers logis troglodytes:
Et nous arrivons dans ce village qui est le seul en Ile de France à posséder le label des "Plus beaux villages de France".
Les petites ruelles...
Au centre du village, cette curieuse halle abrite le marché au rez-de-chaussée et l'hôtel de ville au premier (ainsi que la poste).
Tiens, qu'est-ce que c'est que ce bâtiment ?
C'est la face B de l'hôpital de La Roche-Guyon !
Un peu plus loin, nous découvrons ce vieil hôtel-restaurant en bord de Seine:
La carte postale indique "rue du pont" (aujourd'hui rue du docteur Duval), mais je ne vois pas de pont !
On connaissait la Croisette à Cannes ou les planches de Deauville, je vous présente la promenade Guy de La Roche-Guyon:
Dans le petit matin brumeux, la Seine est étale et nous voyons à droite l'escale créée récemment pour accueillir les bateaux de croisières fluviales:
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Photo Le Parisien |
Mais alors, le pont, il est où ?
Le premier pont fut construit ici en 1840 avec un tablier en bois. Il sera démonté puis remisé en 1914.
Il faudra attendre 1934 pour voir un nouveau pont à La Roche-Guyon.
Ce pont à arche unique (160 mètres de portée) était à l'époque le record d'Europe.
Mais le destin s'acharne sur le pont de La Roche-Guyon: en 1940, en pleine bataille de France, le génie militaire français reçoit l'ordre de freiner l'avance de l'armée allemande et dynamite l'ouvrage à l'aide de 400 kg de cheddite le 9 juin 1940, causant d'importants dégâts au village.
Et depuis ? Il n'y a plus de pont !
à suivre...
Le pont à cause de Rommel qui logeait au château.
RépondreSupprimerParis Pontoise Rouen par Magny, ex N 14, la Chaussée Jules César en fait antique voie gauloise. N15 Dieppe.
Beau reportage, il y a des pages et des pages si intéressantes par là !
Yolande Moreau habite juste au-dessus . Sympa de voir que vous appréciez notre pays.
Le pont détruit, c'est la 7è compagnie ? Le fil rouge avec le bouton rouge ?
RépondreSupprimer@ Claudine: Vous avez raison pour la route mais de toute façon, c'est devenu une départementale maintenant !
RépondreSupprimer@ Nina: Je crois que vous êtes prête pour vous engager dans l'infanterie !
Je recommande particulièrement la visite de ces étonnants chateaux (je mets au pluriel tellement les époques sont variées). Particulièrement intéressant, l'exploitation par Rommel et ses hommes des excavations de la roche calcaire (et leur aménagement). Rommel lui-même logeait au chateau, faut quand même du confort!
RépondreSupprimerBelle mise en bouche, avec tous les ingrédients du menu qui s'annonce savoureux :-)
RépondreSupprimerJe me souviens bien du jardin japonais et de son allée bordée de lanternes ; une énigme qui m'avait bien plu.