Le numéro 17 de la rue Bleue ne présente pas de signe particulier, et pourtant vous en pousserez la porte pour deux raisons.
La première est que cet immeuble fut édifié avec des pierres provenant des maisons démolies par l'explosion de la rue Saint-Nicaise, qui menaça les jours du Premier Consul. Le général Taviel, Oberkampf, la veuve de Hoche et sa fille Jenny Hoche, comtesse des Roys, y ont habité.
Entrons !
Belle et longue cour arborée...
Avec, sur la droite, notre récompense: une magnifique pierre à bois presque neuve !
Comme nous sommes curieux, nous poussons jusqu'au fond de la cour pour y découvrir la Maison de la Culture arménienne à Paris !
C'est là la seconde (très) bonne raison de pousser la porte de l'immeuble car on trouve au premier étage le restaurant/cantine de la maison qui vous proposera une cuisine "comme à la maison" composée de spécialités arméniennes, le tout servi avec une totale gentillesse et pour un prix modique.
Bon appétit !
17 rue Bleue, Paris IX°.
pas mal l'anecdote de la rue st nicaise...;mais est-ce vrai?
RépondreSupprimerPour ce qui est de l'attentat, oui !
RépondreSupprimerQu'est ce qu'une pierre à bois?
RépondreSupprimerDans les maisons pré-haussmanniennes, les habitants entreposaient le bois de chauffage dans les caves. Quand ils en avaient besoin, ils remontaient le bois et taillaient des bûches à la hache, parfois dans la rue.
RépondreSupprimerUne ordonnance royale obligea les propriétaires à disposer de pierres à bois (ou pierres à fendre) afin d'éviter d'endommager les rues avec leurs haches.
Ces sortes de billots en pierre dure portent encore les traces des coups de haches qu'ils ont reçus.
Ces témoignages de la vie d'avant tendent à disparaître par méconnaissance, c'est pourquoi PBA les met en valeur !
Vous en trouverez de nombreuses autres sous le libellé "pierre à bois" dans la colonne de droite.