À l'extrémité de la rue Rembrandt, littéralement au bord du parc Monceau, se trouve ce bel immeuble en faux Louis XIII:
En 1980, il abritait des services du contre-espionnage français, et fut visé par un attentat à l'explosif qui ne fit que des dégâts matériels.
Mais une question me taraude: qui est cette femme ?
Mata Hari, Marthe Richard, Nancy Wake ou Christine Granville, ou simplement la maîtresse de l'architecte (Auguste Tronquois) ?
Si quelqu'un parmi vous sait, il est temps de parler !
16 rue Rembrandt et 4 rue Murillo, Paris VIII°.
Petite précision historique, c'est Action Directe qui a commis l'attentat contre les locaux de la DST rue Rembrandt, le 18 mars 1980. Ce qui ne nous donne pas pour autant le nom de la dame du macaron, il est vrai.
RépondreSupprimerMerci de cette précision !
RépondreSupprimerUne dédicace à Salammbô ?
RépondreSupprimerc'est le chevalier d'Eon ?
RépondreSupprimerEt on ne sait pas ...
RépondreSupprimerlucienne bréval, tragédienne habitait au 4 rue Murillo, il y a une ressemblance??
RépondreSupprimerBelle énigme ! mais légère erreur dans l'adresse : rue Murillo c'est le n°8 (pas le 4).
RépondreSupprimerExtrait de l'article "Rue Murillo" dans Wikipédia :
RépondreSupprimerNo 8 (et 16, rue Rembrandt) : immeuble de rapport de style néo-Louis XIII en pierre et brique très similaire à celui des no 4-6 ci-dessus, également réalisé par l'architecte Auguste Tronquois en 1869, et lui aussi organisé autour d'une cour séparée de la rue par des grilles coupées en leur milieu d'un pavillon en pierre servant de conciergerie. L’homme politique Léon Renault (1839-1933), qui fut sénateur, ministre et préfet de police, a résidé à cette adresse, de même que l’ingénieur Émile Pereire, fils de l’un des frères Pereire, et le comte Gabriel de La Rochefoucauld (1875-1942) :
« Au 8 était le domicile du comte Gabriel de La Rochefoucauld et de la comtesse, née Richelieu. Le comte Gabriel de La Rochefoucauld a signé des ouvrages de la plus fine qualité. Le salon de la comtesse, tout en restant très mondain, fut accueillant aux gens de lettres et aux artistes. Il fut un précieux lieu de rencontre : on ne cherchait point ici à composer une galerie des illustres qu'on aurait montrés en “liberté” (surveillée). On souhaitait seulement de susciter d'intéressantes confrontations entre gens de bonne compagnie et animés par un sincère amour des lettres françaises. »
Jusqu'ici je n'ai pas trouvé de portrait d'Odile de Chapelle de Jumilhac de Richelieu (1879-1974) Comtesse Gabriel de La Rochefoucauld.
Plus tard, peut-être !...
La comtesse Adélaïde de La Rochefoucauld, première dame d'honneur de l'impératrice Joséphine de Beauharnais, est représentée sur le tableau "Le Sacre de Napoléon".
RépondreSupprimerSur cette étude pour le tableau de David, je trouve que son portrait présente quelque ressemblance avec celui de "l'Espionne du parc Monceau"...
Encore une fois, belle recherche !
RépondreSupprimerIl est vrai que le médaillon ressemble à cette chère Adélaïde; le nez surtout.
Bonjour,
RépondreSupprimerConcernant la belle espionne et avant d'y voir une personnalité, il faut attentivement regarder cette image que l'on peut aisément agrandir en l'enregistrant.
On s'aperçoit alors, et malgré la grande lacune sur le côté (partie blanche), un bâtiment probablement une église avec son clocher. On remarque surtout que cet édifice est tenu dans la main gauche du personnage; on voit clairement un doigt, sur ce bâtiment, à droite et juste au dessous, sous la zone où la couleur a disparu un bout du poignet cerné d'un bracelet doré. Deux solutions! il s'agit probablement d'une allégorie de l'architecture ou bien d'une ville symbolisée par l'édifice. La chevelure brune échevelée et le costume antique font songer à une évocation méditerranéenne comme on pouvait l'imaginer sous le second Empire..
Bien sûr, on peut encore y voir une actrice, une maîtresse, etc. mais la hauteur de cette représentation (peinture ? émail ?) est peu visible pour le piéton et semble là simplement pour les habitants du deuxième balcon qu'elle surmonte. Une image idéalisée, consensuelle comme une allégorie d'un art ou d'une ville y trouve pleinement sa place.
à suivre ?
A. Nonyme
Passionnant ! Le comte de La Rochefoucauld né en 1875 (6 ans après la construction de l'immeuble) n'est pas le descendant d'Adélaïde épouse de La Rochefoucauld (voir Généanet).
RépondreSupprimerMerci A. Nonyme, pour cette hypothèse d'autant plus intéressante qu'elle tient compte du morceau de paysage architectural si malheureusement en grande partie effacé.
RépondreSupprimerLe support de cette peinture ne me semble pas être la pierre du cartouche architectural (et dans ce cas la peinture serait en rapport avec l'architecte), mais bien plutôt un tableau rond (tondo) dans un cadre en bois sculpté, accroché là par l'un des anciens occupants souhaitant embellir son logis.
Pour moi, il doit forcément y avoir une relation entre l'exposition de ce portrait peint et l'un des anciens occupants.
Reste à trouver un lien entre les anciens occupants des lieux indiqués dans l'article de Wikipédia et cette dame (ce que j'ai fait) ou cette allégorie, ce qui reste à faire...
Nina, moi aussi j'ai cherché à savoir si Adélaïde était en ligne directe une ancêtre du comte Gabriel de La Rochefoucauld et je n'ai pas trouvé, ce qui ne prouve pas le contraire.
RépondreSupprimerLa généalogie de cette page reste à explorer,
"Adélaïde Marie Françoise de Pyvart de Chastullé (1769-1814)" et "Gabriel Marie François (1875-1942) (Odile Chapelle de Jumilhac de Richelieu) (1879-1974)" y figurent.
Adélaîde était l'épouse de l'arrière-grand-oncle du comte Gabriel.Vous voulez rire ? Je pense à RACHEL la giudecca sur fond de Giudecca (je m'admire).
RépondreSupprimer@ Tilia : en effet, le support blanc (en bois?) semble rapporté après coup. Adélaïde aurait été choisie pour son rôle auprès de Joséphine ?
RépondreSupprimerNina, à mon avis en tant que 1ère dame de l'impératrice, Adélaïde était peut-être pour Gabriel et son épouse une référence familiale digne d'être ainsi affichée..
RépondreSupprimerMais la ressemblance n'étant pas évidente, je ne m'obstinerai pas sur ce qui n'est qu'une supposition de ma part à défaut de quelque chose de plus probant.
Rachel Félix par exemple ;-)
Bravo ! pour l'avoir dénichée.
Rachel étant décédée prématurément (à l'âge de 36 ans) elle n'a pu évidemment résider dans cet immeuble. Reste à savoir si un des anciens occupants n'aurait pas dans le passé (entre 1840 et 1850) fait partie de ses amants :-)
C'est la mère Michelle !
RépondreSupprimer