Au nord de Paris, dans les communes de Stains et de Pierrefitte-sur-Seine, il subsiste quelques arpents de cultures maraichères, témoins du passé agricole de la plaine de France. Pour irriguer leurs cultures, nos ancêtres n'avaient ni ministre de l'écologie ni parti écologiste, mais ils avaient du bon sens...
En cherchant bien, on trouve encore des exemples de réservoirs ayant servi à l'arrosage; notre fidèle lecteur belge Renaud G. les a trouvés pour nous. Il nous les présente:
"Les quatre présentent les mêmes similitudes: une haute tour de brique (contenant deux pièces superposées qui servaient vraisemblablement de réserve de matériel) surmontés d'un réservoir cylindrique recouvert de peinture noire. L'hypothèse la plus convaincante pour expliquer cette typologie est que cet emplacement élevé et surtout la peinture noir (ou du bitume?) servait à capter l'énergie solaire pour éviter que l'eau ne soit trop froide dans la citerne: le choc thermique serait défavorable pour les plantes lors des arrosages."
Les deux suivants se trouvent presque l'un en face de l'autre, toujours rue d'Amiens
Ils sont émouvants ces anciens réservoirs, témoins du passé agricole de cette banlieue. Il faudrait effectivement les sauvegarder. Mais qu'ils sont cafardeux ces paysages, avec leurs câbles électriques qui pendouillent, leurs murs décrépis, leurs HLM glacés, leurs tags nuls, leur voirie chaotique et leur végétation à l'abandon.
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord avec vous et c'est encore pire si vous allez vous y balader sur Google street view où l'on voit les entreprises de travaux publics et de bâtiment déjà à pied d'œuvre...
RépondreSupprimerLe grand paris va faire le ménage de tout ça (sans compter les jeux olympiques).
RépondreSupprimerJ'ai bien peur que vous ayez raison.
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