Nous continuons notre visite de Rueil-Malmaison avec le château de Joséphine de Beauharnais.
Oh certes, ce n'est pas Versailles ou Fontainebleau, mais il faut imaginer cette maison au milieu de son vaste domaine sur lequel on trouvait aussi le château de Bois-Préau et la Petite Malmaison.
"La tente" fut ajoutée en 1801; elle permettait aux domestiques d'être à l'abri lorsqu'ils accueillaient des visiteurs. Elle affecte la forme d'une tente militaire.
Du temps de Joséphine, ce vestibule abritait des volières...
Les deux centaures (un jeune et un âgé) ont fait partie des collections de l'impératrice jusqu'en 1814. Ce sont des copies des antiques en marbre gris-noir qui se trouvaient dans la villa de l'empereur Hadrien près de Rome.
Dans l'antichambre du salon se trouvent des portraits de "Cheikhs du Divan du Caire", par Michele Rigo.
Le salon doré:
La cheminée fut offerte à Napoléon par Pie VII (j'adore le nom de ce pape).
Aux murs, toiles de Gérard, Girodet, Vigier et Delécluze.
Le guéridon est attribué à Jacob-Desmalter d'après un dessin de Percier.
Le salon de musique, avec la harpe de l'impératrice par Cousineau, le pianoforte de la reine Hortense, par Erard et le pianoforte vertical dit "en forme d'orgue", par Pfeiffer & Petzold.
La salle de billard a été restaurée dans ses couleurs d'origine.
Saviez-vous que l'impératrice jouait au billard ?
Un petit obélisque vu par la fenêtre:
à suivre...
Nous avons visité ce château il y a bien longtemps et nous avons eu la chance de bénéficier d'un vieux guide Corse bonapartiste pour qui chaque objet était digne de vénération "c'était sa petite..., son petit... Et cerise sur le gâteau, il nous faisait remarquer dans chaque pièce "et la pendule, elle fonctionne encore!". Le tout avec l'accent corse, bien sûr. J'en garde un souvenir inoubliable. Ce monsieur doit être décédé depuis, hélas.
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