lundi 11 novembre 2019

L'évaporation des jardiniers parisiens...

Si les parcs et jardins furent jadis la fierté des parisiens, il n'en est plus de même aujourd'hui...

Prenons par exemple le petit square Capitan, havre de tranquillité mitoyen des arènes de Lutèce. Il possède en ornement une fontaine en forme de nymphe allongée que, de toute éternité, j'ai connue étêtée. Cette sculpture était précédée d'un parterre de fleurs renouvelé chaque saison, toujours magnifique, et qui témoignait du talent de nos jardiniers.

En 2009:


En 2010:


En 2012:


En 2013:


En 2014:


En 2017:


En 2019:


Je vous laisse faire les commentaires; je ne voudrais pas qu'on pense que je critique les services municipaux !

4 rue des arènes, Paris V°.

3 commentaires:

  1. le phénomène n'est pas qu'a Paris je pense !
    si on remonte aux années 70 à maintenant on voit bien le changement progressif.
    malheureusement ! ...


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  2. Pour 2014 j'ai l'impression que, soit votre mémoire à fourché, soit c'est Gougueul qui s'est planté en affichant "Juin 2014".

    Depuis 2017, les canicules et sécheresses successives n'ont rien arrangé et sans doute ont-elles découragé les jardiniers...

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  3. P'tet ben qu'oui mais pt'et ben qu'non, car à l'époque, les massifs de fleurs étaient changés en fonction des saisons et, selon mes informations, il y en avait quatre par an en ce temps-là ! lol

    Si les jardiniers de la ville sont découragés depuis 2017, pourquoi les jardiniers du Luxembourg, ceux des Tuileries ou du Jardin des plantes ne le sont-ils pas ?
    Ces trois derniers jardins dépendant respectivement du Sénat, du Louvre et du Museum d'histoire naturelle.

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