C'est notre lectrice Fati qui nous a envoyé cet article fort complet sur l'hôtel Laborde de Sérincourt; je lui laisse la parole !
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Votre article sur l'immeuble de la rue Sainte-Anne m'a fait penser à cet Hôtel Laborde de Sérincourt photographié au printemps dernier.
Des travaux de restauration (de qualité) m'en ont permis l'accès. La porte était grande ouverte, je m'y suis faufilée et ma présence n'a pas semblé déranger les quelques rares résidents rencontrés.
Je me suis cette fois-ci limitée à de très rapides recherches. Hillairet fournit le nom de l'hôtel et quelques informations. Deux clichés d'Atget se retrouvent sur le web, je les ai joints à mon envoi.
Les deux clichés permettent de voir que l'Hôtel a peu changé depuis l'époque du photographe. Les garde-corps des fenêtres, notamment ceux de l'entresol que je pensais plus récents, sont les mêmes. Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient d'origine.
A travers les vitres je suis retournée jeter un coup d’œil au restaurant, apparemment il ne reste rien de l'ancienne boulangerie dont l'existence se devine grâce au fixé sous verre heureusement préservé et dont la trace a été immortalisée par Atget. Les baies ont cependant perdu leurs volets.
Le départ d'escalier n'a pas changé non plus... J'ai même réussi sans le savoir à prendre quasiment le même cliché qu'Atget...
Ce n'est qu'à partir du premier niveau que j'ai pu prendre des photos de l'escalier et de sa rampe qui se déploie de part et d'autre de l'ascenseur même si la verrière ne permet pas de le prendre dans sa totalité.
J'ai un faible pour le traitement de l'entresol, côté hall, avec la présence du petit local en encorbellement, cette "garde-robe" qui servait, comme son nom ne l'indique plus, de lieu où l'on reléguait... la chaise percée. On retrouve une construction similaire, mais dépourvue de fenêtre, entre autres dans la courette de l'association Paris Historique, rue François Miron. Ce qui me fait penser que cette ouverture a pu être une adjonction ultérieure à l'édification de l'hôtel. En effet c'est l'unique baie de l'entresol qui ne bénéficie pas d'un encadrement en bois. Rue François Miron, les "garde-robes" sont aveugles.
Dans la cour où d'autres constructions sont implantées, se trouve au fond à droite un autre escalier, moins prestigieux que celui de l'entrée.
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Un grand merci à Fati de nous faire partager ses découvertes et ses connaissances !
34 rue Sainte-Anne, Paris I°.
JPD , Fati , Marc et tant d'autres , uniquement des intervenants de qualité
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord !
RépondreSupprimerLa du Barry fréquentait cet hôtel
RépondreSupprimerGrande joie, de retrouver un commentaire du Grand barde