On nous avait dit que ce serait comme un voilage transparent qui respecterait scrupuleusement l'architecture de la rue de Rivoli... Je vous laisse juge.
Rassurez-vous, il reste encore quelques immeubles parisiens...
Nous prenons la rue de l'arbre sec en direction de la Seine, c'est la petite rue à droite:
Sur les panneaux du chantier, cette affiche nous montre l'intérieur du magasin lors d'une visite réservée aux enfants de l'école voisine. Le grand escalier semble être revenu.
Un peu plus loin, une section du bâtiment vient de perdre ses échafaudages; les bandeaux colorés sont de retour:
Ce n'est pas une rénovation au rabais !
Au bout de la rue de l'arbre sec, presque arrivés à la Seine, un petit bout de l'immeuble Sauvage (du nom de l'architecte) se découvre. La célèbre façade sur le Pont-neuf est encore couverte de bâches.
Côté rue de la Monnaie, on voit le magnifique travail de restauration:
Et à nouveau, ces bandeaux de couleur en lave émaillée.
Les couleurs sont d'une fraîcheur étonnante; je ne crois pas exagérer en disant que les couleurs sont plus vives aujourd'hui qu'hier.
Tous ces bandeaux reviennent d'un séjour en Périgord, où la société Socra (allez voir leur site) leur a procuré une seconde jeunesse.
Quant aux alentours, ils sont traités selon les normes parisiennes en vigueur...
Rue de Rivoli et quai du Louvre, Paris I°.
C'est curieux mais, à ma grande surprise, je n'arrive pas a détester la façade en verre ondulé... On nous avait bien dit qu'elle serait jaune?
RépondreSupprimerJe suis assez d'accord mais j'aurais plutôt vu un tel immeuble dans le quartier de la Défense. Cette architecture "de rupture" dans une rue comme la rue de Rivoli me choque profondément (mais peut-être est-ce là mon côté "vieux C..." lol).
RépondreSupprimerPeut-être... mais une architecture de rupture peut aussi être une réussite: telle la pyramide du Louvre... ou le Centre Georges Pompidou.
RépondreSupprimerOui et non, je m'explique:
RépondreSupprimerUne ville comme Paris n'est pas n'importe quelle ville; elle porte en elle l'histoire de tout un pays, de toute une histoire, depuis les Romains jusqu'à la cinquième république. Elle est à l'image de quelques villes dans le monde une sorte de maquette à l'échelle 1 des styles et des façons d'envisager la ville depuis deux mille ans (comme Rome, Florence, Vienne, Versailles ou Saint-Pétersbourg).
Je pense qu'il ne faut plus toucher au petit noyau que constitue Paris intra-muros, et qui ne représente que quelques pour cent de l'étendue du Paris d'aujourd'hui.
Ceci ne veut pas dire qu'il ne faut pas être créatif, bien au contraire !
Prenez l'exemple du quartier de la Défense; il y a une harmonie d'ensemble, une sorte de beauté vertigineuse où toutes les audaces sont permises.
Si l'on veut de la création, qu'on crée des "Défense" partout autour de Paris !
Mais pas dans Paris.
Mais ceci n'est que mon opinion.