jeudi 2 août 2018

Compiègne (2)

Hors Paris

Nous continuons notre promenade compiégnoise en attendant l'ouverture des portes du château.

Vous ne pourrez pas rater l'hôtel de Songeons-Bicquilley qui abrite le passionnant musée Vivenel; nous ne manquerons pas de nous y arrêter longuement.


Nous passons devant l'église Saint-Antoine et ses gargouilles:




Direction les Grandes écuries du roi:


Désertées par les Haras nationaux depuis des années et rachetées par la municipalité, les Grandes écuries du roi attendent leur devenir.
L'ancien ministre de la culture Frédéric Mitterrand souhaitait y installer le musée de l'automobile (actuellement fermé), mais depuis, le patrimoine n'intéresse guère les ministres de la culture...


Stéphane Bern parviendra-t-il à débloquer le dossier ?
Vous lirez avec intérêt l'article du Parisien à ce propos.



Nous continuons à parcourir le centre-ville où chaque coin de rue réserve une bonne surprise:


Sur la place Saint-Jacques, l'ancien cinéma "Les Dianes" transformé en Fnac 


Dominant la place, l'église Saint-Jacques, que beaucoup prennent pour une cathédrale (elle le mériterait !). Nous nous y arrêterons plus longuement.


 Le Palais de Justice est installé dans l'hôtel de la Chancellerie:


Ici, le tribunal de commerce:


La place du général de Gaulle est la plus vaste de Compiègne...


... C'est peut-être parce qu'elle fait face à la cour d'honneur du château !


À gauche du château le collège Ferdinand Bac qui a formé les élites compiégnoises...


Nous empruntons la rue d'Ulm qui longe le château par sa gauche.
Le pont que nous voyons devait permettre aux souverains et à la cour d'accéder au théâtre impérial voulu par Napoléon III.


L'entrée principale avait moins d'importance à l'époque:


C'est l'architecte Auguste-Gabriel Ancelet qui conçoit et réalise le théâtre. Les travaux démarrent en 1867 mais en 1870, la défaite de Sedan entraîne l'abandon des travaux. Le théâtre dont le gros oeuvre était terminé entamera alors une hibernation de plus de 120 ans !


C'est aujourd'hui une scène lyrique majeure, la seule entre Paris et Lille.



à suivre...

2 commentaires:

  1. Bonsoir, permettez-moi de vous signaler que le Collège "qui a formé les élites compiégnoises", et d'autres moins brillantes, comme votre serviteur, s'appelait
    Lycée Pierre d'Ailly. Y a sévi,entre autres, un professeur de Lettres Classiques
    vénéré, Roger JUDRIN. Cordialement, Yves B.

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  2. Merci pour votre commentaire.
    Pour être tout à fait franc, mon allusion aux "élites compiégnoises" était une private joke, allusion à un ex-compiégnois qui coupe les cheveux en quatre !

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