mercredi 22 août 2018

Château de Compiègne (9)

Hors Paris

Nous poursuivons notre série "Les châteaux de l'été" consacrée cette année à Compiègne.

Nous allons mettre le nez à l'air libre pour voir une partie du domaine un peu ignorée.
Vous souvient-il du passage souterrain reliant l'entrée principale au jardin ? Et bien c'est par cette porte que nous ressortons du château.
Nous allons suivre le cheminement du sud au nord que j'ai indiqué par des pointillés rouges sur cette vue aérienne:


Et nous arrivons donc dans la partie nord du domaine.
Si j'étais critique, je dirais que ce cheminement est bien long et qu'il serait raisonnable d'ouvrir un  itinéraire plus court!


J'ai indiqué quelques repères en rouge:
1 - Le jardin des roses
2 - La cour du jeu de paume
3 - Le théâtre Louis-Philippe
5 - La porte chapelle
6 - La grande allée boisée sur les anciens remparts dont j'ai oublié le nom !
7 - La serre tempérée
8 - Le berceau de l'impératrice


Le Berceau de l’Impératrice (8) a été créé en 1810 par Napoléon I°.
Cette longue tonnelle de fer faisait à l’origine 1200 mètres de long et était couverte de plantes grimpantes, permettant à l’impératrice (Marie-Louise, puis Eugénie) de cheminer à l’abri du soleil depuis le Palais jusqu’à la forêt. En effet, le bronzage était proscrit dans la "bonne société" à l'époque.
Sous l'égide de la Fondation du Patrimoine, la restauration de cette longue allée a été entreprise; vous pouvez y participer: Clic !


La porte chapelle, cette fois vue d'en haut (5):


La longue allée dont j'ai oublié le nom (6):


Un indice concernant notre destination:


Nous avons dépassé la façade du palais et longeons une grille...


En contrebas de cette grille, un escalier interdit est bien tentant...


Il mène à la cour du jeu de paume (2):


Et puis, arrivés au bout de la grille, cette façade, comme un temple grec...
Serait-ce une fabrique destinée au simple agrément du promeneur ?


Nous sommes devant "la serre tempérée" (7) construite par Louis-Martin Berthault en 1820.
Ce curieux bâtiment un peu lourd abritait à son étage un château d'eau sous lequel une serre était destinée à recueillir les collections florales.
Sous le Second empire, ce bâtiment sera utilisé pour abriter un "musée d'antiquités gauloises" qui sera reversé aux collections du musée des antiquités nationales crée par l'empereur en 1867 (château de Saint-Germain-en-laye).


Ici une gravure de la serre tempérée à ses débuts:


 Que devient notre serre tempérée aujourd'hui ?
Entrons ! 



Ce lieu qui a conservé toute son authenticité est à présent un restaurant-salon de thé fort agréable où, lorsque le temps est beau, des tables sont dressées à l'extérieur, dans le jardin des roses...


Le jardin des roses ? (1)
Créé par Louis-Martin Berthault sur l'emplacement du bosquet du roi, le "jardin des roses" fut restitué à l'identique par les jardiniers du Domaine à partir de 1985 selon un relevé de 1821.



Le bassin était initialement sur la terrasse de la reine.


Il n'est pas dit que vous verrez le jardin des roses sans roses !
J'emprunte cette photo au site du domaine !


Alors, me direz-vous, pourquoi dit-on "le jardin des roses" et pas "roseraie" ?
Parce que !


à suivre...

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