mardi 14 août 2018

Château de Compiègne (4)

Hors Paris

Nous continuons notre série "Les châteaux de l'été" consacrée cette année à Compiègne.

Ancienne chambre du roi, le Salon de réception est la pièce centrale de l'appartement du monarque. Au premier empire, elle perd sa fonction de chambre pour devenir un salon.


Malgré son "déclassement", elle reste la pièce la plus haute de plafond.


Rappelons que cette pièce, initialement destinée à abriter le pouvoir royal, occupait symboliquement une position centrale sur la terrasse du château dans le grand axe du jardin.


L'ameublement reflète la modernité et la recherche du confort typiques du Second empire, comme les chaises légères et les fauteuils équipés de roulettes:


Novation encore avec ce Confident à gauche (appelé aussi Conversation) et cet Indiscret à droite:



Sous l'ancien régime, à l'instar de Versailles et de Fontainebleau, Compiègne est un lieu d'exercice du pouvoir. La salle du Conseil où nous entrons maintenant en est le symbole.
Au mur, une grande peinture "au jus d'herbe" exécutée aux Gobelins entre 1682 et 1684 représente Le Passage du Rhin.



Cet exceptionnel plateau de table en pierres dures exécuté par la Manufacture des Gobelins fut commandée par Louis XIV.
C'est Napoléon III qui, en 1862, le fit déposer à Compiègne.



Les reflets, ce n'est pas ma faute !


En rupture avec la tradition monarchique, Napoléon I° fait installer sa chambre dans cette pièce.


Homogénéité totale entre le décor et l'ameublement, cette chambre est représentative du goût sous le premier empire.


Le mobilier est l'oeuvre de Jacob-Desmalter.


Le plafond, peint par Girodet en 1822, sera détruit par un incendie en 1919.


Quelqu'un a vu mon plumeau ?


Voici la bibliothèque de l'empereur, situé à la charnière entre les salons de représentation et les petits appartements de l'empereur.
Le bureau mécanique est signé Jacob-Desmalter.


Les livres ne sont pas ceux de l'empereur puisque sa bibliothèque fut dispersée en 1889. La collection actuelle est un dépôt de la Bibliothèque nationale.



Le plafond, dont le médaillon central a été peint par Girodet, devrait bientôt recevoir des soins.


Vous voyez ici les protections indispensables à la protection des reliures, mais ô combien gênantes pour le photographe !



Et ceci conclut notre visite des grands appartements de l'empereur, mais ce n'est pas fini !

à suivre...

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