Ce petit ensemble de bâtiments, la chapelle et les arbres constituent ce qu'on appelle le "village Reille".
Cet endroit a jusqu'alors été préservé des bétonneurs et constitue encore aujourd'hui un espace vert précieux et cher aux habitants du quartier.
Nous entrons par le 32/34 avenue Reille où rien n'indique la présence du couvent à part une petite plaque:
Une fois passé l'immeuble moderne, surprise: une vaste esplanade avec, au fond, les bâtiments conventuels ainsi que la chapelle:
Hélas fermée lors de notre venue, nous continuons la visite en contournant la chapelle par la droite.
Le long de la chapelle, sur notre droite, une petite forêt !
Après avoir demandé la permission, promenons-nous !
Cette stèle a probablement supporté une statue jadis:
Presque invisible sous la végétation, un ancien bassin:
Et puis un puits:
Nous sommes arrivés à l'arrière de la chapelle qui sous cet angle prend des airs anglais:
D'autres bâtiments conventuels
La statue qui était l'objet de notre énigme:
Nous ressortons par la porte donnant dans l'impasse Reille, numéro 11.
Mais pensez-vous qu'un tel lieu pouvait survivre à la folie bétonneuse de la mairie de Paris ?
Et bien lisez l'article du Parisien et vous verrez qu'encore une fois, notre patrimoine va être sacrifié sur l'autel de la sur-densification d'une ville qui n'en peut plus !
11 impasse Reille et 32/34 avenue Reille, Paris XIV°.
Un si bel endroit voué à l'urbanisation sauvage !!!??? C'est triste.
RépondreSupprimerJe vais y faire un tour avant que ça disparaisse !
Surdensification, le mot est juste ! Il n'y a plus qu'une solution : quitter Paris.
J'y pense sérieusement.
La densification se réduira d'une unité et on sera plus tranquille n'importe où en province.
Pas de migrant surtout
SupprimerPromenons-nous, dans le bois
RépondreSupprimerPendant que le loup n'y est pas
Si le loup y'était
Il nous mangerait
Mais comme il n'y est pas
Quel dommage pour nos appâts !.
Ainsi chantaient les Franciscaines.
Frère Otto.
Encore un p'tit verre de Chartreuse, frère Otto ?
RépondreSupprimerla chapelle est ouverte tous les jours de 15h à 18h30 normalement (eucharistie), vitraux sur la vie de jeanne d'arc
RépondreSupprimerSubjugué par ce lieu dont j'ignorais tout avant la lecture de votre article, mes yeux éblouis par tant de beauté se sont soudainement éteints en découvrant le papier paru dans Le Parisien. Honte à la Mairie de Paris! Pauvre humanité...
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RépondreSupprimerBien volontiers, Frère JPD...avec un p'tit sucre, si vous permettez. D'habitude, c'est avec le calva du Père Magloire que j'en prends un.
Frère Otto.
Il faut arrêt ce projet ! Comment abattre des arbres centenaires à Paris en 2019?
RépondreSupprimerQuel malheur ! Tout ceci pour accueillir des gens qui vont pourrir ce joli coin
RépondreSupprimerArrêtons ce projet
RépondreSupprimerPourquoi pas de migrant? ce lieu a toujours eu une vocation d'accueil et de partage, pourquoi ne pas continuer à aider ceux et celles en difficulté comme l'ont toujours fait les soeurs ?
RépondreSupprimerla vocation des migrants est de retourner dans les pays d'où ils viennent. Désolé, on ne peut plus prendre personne d'outre Méditerranée.
RépondreSupprimernos SDF avant les migrants. Stop migrants.
RépondreSupprimerLes migrants ne viennent pas tous d'outre Méditerranée ...
RépondreSupprimerUn lieu d'accueil devrait être ouvert à tous, qu'ils soient SDF, migrant ou autre. Je suis certain que les franciscaines qui ont choyé ce lieu ne faisaient pas de différence.
Après, quelle tristesse d'abattre des arbres ! Il existe tant de bâtiments vides à Paris. D'un point de vue purement énergétique, c'est un non sens. D'un point de vue sensible, c'est une horrible violence. Honte aux promoteurs, élus et décideurs qui contre le vivant pensent.