lundi 26 février 2018

La rue parisienne (35)

Trente-cinquième opus de notre feuilleton "La rue parisienne", une production de la ville de Paris avec, dans les principaux rôles MM. Mao Peninou (adjoint au Maire de Paris en charge de la propreté et du traitement des déchets), Eric Lejoindre (maire du 18 arrondissement de Paris) et Gilles Menede (adjoint au Maire du XVIII°, chargé de la propreté).

Voyons d'abord la végétalisation des pieds d'arbres:
Rions un peu: En haut à gauche, j'ai entouré de rouge une canette de bière. Regardez bien et comptez avec moi: un jour, deux jours, trois jours..... sept jours et elle est toujours là !
Rassurez-vous, au service de la propreté, on note qu'une équipe est passée... Passée oui... J'aurais préféré qu'elle s'arrête.


Ici, nous voyons un mur qui, rappelons-le, a été promis à la végétalisation en 2015:
Regardez bien en haut à gauche la première photo: des encombrants portant de façon bien visible le numéro d'enlèvement donné par les services de la ville.
Et maintenant comptez avec moi: un jour, deux jours, trois jours.... six jours et les encombrants sont toujours là !


À présent, imaginez un dimanche ensoleillé. Il est midi et vous allez chercher le pain chez votre boulanger favori; vous me suivez ?







 Et ne me dites pas que ce sont les habitants ou les touristes qui sont particulièrement sales à Montmartre et dans tout le XVIII°. Ce sont des services totalement incompétents qui n'assument pas la charge qui leur a été confiée. Dans le privé, MM. Peninou, Lejoindre et Menede seraient tout simplement licenciés... 
Du balai !

8 commentaires:

  1. A force ça fait partie du quartier, finalement c'est une forme de préservation du patrimoine !

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  2. Il faudrait comparer les volumes de déchets enlevés par les services de nettoiement d'année en année, mais je parie que les habitants sont de plus en plus sales et de plus en plus consommateurs (Il suffit d'une semaine de promenade pour se meubler entièrement et confortablement avec ce qui est abandonné sur les trottoirs, tous les radins vous le diront). Et les bords de routes ? Et les forêts ? Plus un bûcheron qui n'abandonne un jerrycan, une chaussure abimée, des gobelets en plastique, n'importe quoi du moment que ce n'est pas biodégradable. Les sportifs, quant à eux, balisent leurs parcours avec des emballages de barres énergisantes, des bidons, des chambres à air, etc. Rappelez-vous que, rue Belliard, il y a quelques années, les grillages ont dû être surélevés de plusieurs mètres pour que la Petite Ceinture cesse d'être une décharge. Résultat, on y jette encore des papiers, mais plus de machines à laver. Mais continuez votre combat; Quel que soit le responsable, il faut bien trouver une solution. (Surtout que je passe souvent rue de C.)

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  3. Je vous soutiens depuis le début sans condition. Mais si le citoyen n'est pas raisonnable et souvent incivile, que dire des corbeaux freux, que j'ai vus à l'œuvre, en bande - il faudrait écrire "colonie"- vers 14 h sur le parking d'une zone commerciale vidant consciencieusement les poubelles et déchirant les sacs tout en "faisant leur marché" dans les reliefs de repas et détritus jetés. A deux, nous nous sommes approchés à un mètre sans que cette dizaine oiseaux ne semblent dérangés, courir vers eux en tapant des mains n'a servi qu'à les faire percher sur l'abri des chariots, hors de notre portée mais toujours à tenir le siège... Je pense aussi à l'épuisement moral et physique des personnels de la ville à tenter de garder propre leur secteur de travail. Ne pourrait-on envisager que ces personnes soient habilitées à verbaliser les contrevenants pris en flagrant délit? Ne peut-on avoir recours aux caméras de surveillance pour traquer les dépôts?

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  4. incivilité c'est le mot, surtout dans un tel quartier

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  5. Les magrets de corbeaux sont délicieux , vous devriez essayer la prochaine fois d'en prélever 3 ou 4
    La verbalisation ça peut avoir du bon
    mais comme j'ai déjà vu à l'oeuvre les agents anti crottes de chien qui étaient sans pitié pour une mamie et son caniche , et qui détournaient la tête devant le lascar propriétaire d'un rottweiller non tenu en laisse et non muselé dépositaire d'un magnifique colombin ,je suis assez dubitatif

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  6. Décidément y'a plus rien à faire ! Je ne vois qu'une solution. Déménager dans le 16e ou le 7e, où ça reste encore possible. Si là non plus ça ne va plus, direction la Suisse (allemande de préférence) !

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  7. Allons ! allons !.....pas de mauvais esprit.
    La malpropreté pourrait bien être la conséquence directe de l'augmentation du nombre de SDF et autres immigrés errants s'ajoutant à une population parisienne pas forcément fana d'hygiène.
    Heureusement, notre Président a affirmé : "personne dehors pendant les grands froids".
    Ca va donc changer. Faut l'temps.
    Otto.

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  8. Quitte à me faire avoir.... Je préfère le pigeon qui " se nourrit" plus civilement et le faire rôtir avec une petite barde...!!!! Sans vous offenser Grand Barde.

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