Après avoir tympanisé d'importance le roi des forains et anathématisé son prétendu marché des Champs-Élysées, il me fallait impérativement tester le marché de Noël des Halles. C'est désormais celui-ci qui devient le plus grand de Paris intra muros (celui de La Défense est plus grand).
Donc, bravant les frimas quasi-sibériens d'une matinée grise, nous voici, mon fougueux destrier et moi, place Joachim du Bellay, près de la monstrueuse et toujours fuitante Canopée.
Les soixante-dix chalets du marché sont groupés autour de la fontaine des Innocents. Le périmètre est sécurisé par des barrières anti-intrusion; des vigiles contrôlent les cinq issues.
Ce sont les odeurs qui caractérisent le mieux les marchés de Noël. Dès l'entrée, les marrons chauds nous mettent dans l'ambiance !
Toujours au service de mes lecteurs, je me suis obligé à goûter tout ce que les stands offrent avec générosité; j'ai pris un kilo en une heure !
L'odeur des gaufres !
Et puis un petit peu de charcuterie corse...
Que la crêpière mange ses crêpes, pas de problème, mais qu'on n'accorde pas "crêpeS" avec "sucré", là, je grince !
Et je ne vous parle pas du comté extra-vieux !
Ici, j'ai failli prendre l'Helvétie pour une lanterne (désolé).
C'est désormais prouvé: ils ont des chapeaux ronds !
J'accuse le jeune homme à droite de m'avoir contraint à manger du saucisson, du jambon, de la coppa et du fromage à l'insu de mon plein gré !
Mais il n'y a pas que des nourritures qui font grossir.
Ici à gauche ce chalet dédié au mouton sous toutes ses formes, gilets, bottes, etc...
À droite, un des rares stands étrangers: des produits chinois artisanaux.
Mon coup de cœur: cet artisan breton cueille lui-même des fleurs qu'il enferme dans du verre. Résultat: de superbes bijoux originaux et abordables.
Comme vous le voyez, dès le matin l'ambiance est au sérieux !
Un autre artisan français nous propose bracelets, ceintures et sacs, tout fait main !
Ça sent bon !
Des tartiflettes comme s'il en pleuvait:
Grand prix du fou rire, ce stand vend des nougats artisanaux exceptionnels. Goûtez celui aux noix de cajou, vous m'en direz des nouvelles...
(Je sais pourquoi elle rit mais je ne dirai rien !)
Ce stand russe présente bien sûr les éternelles babouchkas, mais aussi de très beaux bijoux fantaisie en ambre.
Je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à considérer le Portugal comme un pays étranger... C'est peut-être à cause des fameux "Pastels de Nata", excellents aussi !
Bah oui, ça donne soif tout ça...
Un côté du marché est dévolu au Père Noël. C'est fléché.
N'écoutant que mon courage, je m'engage dans ce chemin peuplé d'animaux sauvages...
Au bout du chemin, la maison du Père Noël nous ouvre ses portes. C'est chaleureux, mais compte tenu de la date, on regrette l'absence du vieillard rouge...
Comme on dit sur les sites sérieux: sans transition, voici le grand prix des senteurs, décerné à l'unanimité des nasaux présents!
J'ai un peu honte mais j'ai mangé un escargot aux champignons après le nougat...
La Guyane nous offre un Noël ensoleillé par des ti-punchs !
Les amateurs de bières découvriront ici la bière guyanaise primée au salon de l'agriculture.
Encore du vrai travail artisanal: les jeux en bois qui sont non seulement ludiques, mais aussi très beaux. En voila une bonne idée de cadeau !
La palme du chalet le plus alsacien revient sans conteste à la Maison du pain d'épice !
Les "Fruits moelleux déshydratés" constituent, outre une gourmandise, un bien joli tableau.
La tête dans les étoiles...
Pourquoi des savons artisanaux provoquent-ils ce rire ? Mystère...
Bon, excusez-moi, mais j'ai un dossier à terminer !
Du 27 novembre au 31 décembre 2017, ouvert tous les jours de 10h à 21h, et de 11h à minuit les vendredis et samedis.
Place Joachim du Bellay, Paris I°.
Plutôt une bonne surprise alors !
RépondreSupprimerPeut-on voir ton pull d'antan et ton bonnet en forme de bois d'élan qui provoquaient l'hilarité ?
Non ! Même dans l'adversité, je garde ma dignité !
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