lundi 25 septembre 2017

La rue parisienne (18)

Déjà dix-huit chapitres de ce feuilleton lamentable qui symbolise l'impéritie municipale en matière de propreté... Ou doit-on dire de saleté ?


Jour après jour, mois après mois, année après année, la saleté s'incruste dans la rue parisienne, comme une seconde peau.


Les seules actions dont la municipalité est capable, ce sont des actions de communication.



Regardez cet affouillement du sol signalé en mars 2016 (oui, oui, 2016 !), comme c'était prévisible il réapparaît...




Les tags, les affiches, les ordures se multiplient pendant que l'hôtel de ville fait des réunions...


Lorsque les politiques montrent une telle incapacité, les gens se détournent des politiques et lorsque  les gens se détournent des politiques, le pire est à craindre...

2 commentaires:

  1. A tout prendre...Une benne pour encombrants pourrait être judicieusement positionnée dans ce coin "tellement" apprécié des riverains sans scrupule(s). Encore faudrait-il qu'ils fassent l'effort d'y jeter les objets !

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  2. Je refuse d'entrer dans ce débat: "les gens sont sales, ils devraient etc, etc..."

    Les gens mal élevés dans la rue sont les même que ceux qui ont élu nos édiles. Les élus qui ont accepté leurs voix doivent faire ce pour quoi ils ont été élus.

    La solution "à tout prendre", c'est exactement ce à quoi nous parvenons: un peu de saleté, pas trop de tags, plus ou moins d'affichage sauvage... NON, un peu de saleté, ce n'est pas de la propreté !

    Et puis, si l'on met une benne qui se remplit en deux jours mais qu'elle n'est vidée que tous les cinq jours, on retrouvera exactement le même problème.

    J'étais à New-York lorsque, dans une ville sale, répugnante et couverte de tags, un maire est arrivé avec la promesse d'en finir avec la saleté et la délinquance. Moins d'un an après son arrivée à la mairie, la ville et le métro étaient propres, on ne voyait plus un tag, et la délinquance de rue avait baissé dans des proportions impressionnantes. Vous avez bien lu: en un an, Rudolph Giuliani avait tenu sa parole !

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