Hors Paris
Les nymphées ne courent pas les rues. Sur les cinq encore visibles en Île-de-France, Paris-Bise-Art en avait déjà visité trois, nous allons voir le quatrième.
Pour mémoire, nous nous étions arrêtés au château de Fontainebleau (Clic !):
Nous avions vu (de loin) le nymphée de Chatou (Clic !):
Enfin, nous avions pénétré dans le petit nymphée d'Issy-les-Moulineaux (Clic !):
Le nymphée du domaine de Piedefer, à Viry-Chatillon, est sans aucun doute le plus beau, le plus grand et celui qui nous est parvenu dans le meilleur état. Si j'osais, je dirais que nous allons pénétrer dans la chapelle sixtine des nymphées !
Suivez-moi. Nous montons l'escalier déjà vu jusqu'au premier étage (flèche rouge):
Je vous en prie, passez devant !
Vous avez le souffle coupé ? Je vous avais prévenu.
Perdez-vous dans les détails, mais sachez que ce nymphée est long de 12 mètres et large de 4,50 mètres.
Sur la partie droite, une niche avec deux cygnes d'où l'eau s'écoulait et retombait de vasque en vasque
Au temps où nous étions dans un établissement d'enseignement catholique, une chapelle était installée dans ce nymphée.
Cette couleur brun-rouge est du clinker, roche obtenue par la fusion du mélange argile-calcaire.
Les visites sont gratuites, mais rares !
En 2017, il ne reste que deux weekends:
Samedi 9 septembre de 14h30 à 17h30.
Samedi 23 septembre de 14h30 à 17h30.
De plus, pour les journées du patrimoine, des visites guidées seront organisées le samedi 16 septembre à 15h et 16h30. Pour ces visites, la réservation est obligatoire au 01 69 12 62 20.
Le dimanche 17 septembre, les visites seront libres, de 14h30 à 17h30.
L’exiguïté et la fragilité des lieux obligent à limiter le nombre de visiteurs à une quinzaine par visite. Il faut donc arriver en avance ou s'armer de patience !
Domaine de Piedefer, 21 rue Maurice Sabatier, Viry-Chatillon (Essonne).
RépondreSupprimerQuelle belle surprise !
Je suppose que ça date du début XVIIe siècle, voire fin XVIe ?
Merci pour cette découverte épatante.
D'après le petit livret fourni lors de la visite, la construction de la salle voûtée se situerait entre 1674 et 1692, mais ce n'est qu'après cette date (sans plus de précision) que Michel Poncet de la Rivière, évêque d'Uzès l'enrichit de coquillages et de rocailles.
RépondreSupprimerCes décors provenaient d'un pavillon détruit qui se trouvait au fond du parc.
RépondreSupprimerAh merci valeureux JPD !
Je pensais que c'était plus précoce.
Mais ce pavillon détruit était-il plus ancien ?
Je n'ai aucune précision à ce sujet; je ne peux que supposer ! (ce que je fais très bien) lol
RépondreSupprimerDernière énigme de l'été , où se trouve le cinquième et dernier nymphée de l'Ile de France ?
RépondreSupprimerQuelle merveille !
RépondreSupprimerAu Grand Barde, c'est Wideville !
Hello,
RépondreSupprimerPour info, il semble exister une salle Nymphée dans le chateau HEC?
http://www.jouy-en-josas-tourisme.fr/hec_le_chateau.aspx
Toujours éblouie et ébahie par ces chefs d'œuvre; combien d'heures à collecter les différents coquillages, combien d'heure à les agencer et à les poser...??? Sans compter les heures à dessiner les motifs. Sait-on qui ramassait les matériaux ? De nombreuses nymphées sont ouvertes à la visite en Europe, UK, Suisse, Italie, France... Cela représente des tonnes de coquillages. Merci à vous pour cette visite.
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