lundi 1 mai 2017

Musée de la musique

Pour visiter le musée de la musique, il vous faudra vous diriger vers cet assemblages de blocs grisâtres qui évoquent soit un ancien silo à grains, soit le jeu de cubes d'un enfant de quatre ans... Mais on me dit dans l'oreillette qu'il s'agit de l'oeuvre d'un architecte de renom...


Oublions la boîte (j'eusse préféré un écrin) et déambulons dans ce labyrinthe de béton qui renferme tant de belles choses.
Les instruments sont classés par catégorie, par période et par origine. Certains nous sont bien connus, d'autres moins...



Ce clavicorde date du XVI° siècle. Le décor du couvercle représente la bataille de Lépante.


Ce clavecin vient de Bologne (1677). Il est orné de plaques d'ivoire et de nacre gravées.



Les "petits" instruments sont présentés dans de grandes vitrines qui, si elles protègent efficacement de la poussière, sont un cauchemar pour le photographe...




Au XVIII° siècle, l'orgue mécanique anglais eu les serinettes en France sont les principaux instruments mécaniques.





L’octobasse est le plus grand et le plus grave des instruments à cordes. Sa hauteur approche les quatre mètres. Allez prendre le métro avec ça !


Le son actuel n'est pas oublié:




Votre déambulation sera ponctuée de toiles ayant pour thème... la musique !
Regardez comme ce Nattier va bien avec les instruments présentés:




Deux grandes toiles de Serangeli: Orphée aux enfers et Sophocle plaidant sa cause devant l'Aréopage:


Après avoir admiré ces trésors, quelques mots sur le bâtiment qui les abrite.
Faites très attention si jamais vous mesurez plus d'un mètre quatre-vingt, vous risquez la fracture du crâne (flèches rouges) car l'architecte n'a pas pensé que les visiteurs pouvaient se tenir debout; il a construit un escalier à son image. *
* Note du traducteur: nous pensons que JPD a voulu dire "bas de plafond", mais ce n'est qu'une supposition).


Les défauts de ce bâtiment tout neuf sautent aux yeux, comme ce béton mal séché ou le manque d'entretien


Juste à l'entrée du musée, cette grande allée couverte et courbe semble couper en deux le bâtiment. De place en place, de jolis seaux en plastique rouge et bleu ressemblent à une "installation" artistique... Il n'en est rien: comme dans certaines églises parisiennes, ces réceptacles thermoformés sont placés là pour récupérer les eaux de pluie car la toiture n'est pas étanche !


Aimer la nature, c'est bien.
Aimer les oiseaux, c'est bien aussi, mais les aimer au point de les laisser moucheter les murs de leurs excréments, c'est moins bien...
Ne pas nettoyer cette m... c'est vraiment mal !
NB: Sur l'une de ces quatre photographies, c'est la signature du grand architecte que vous voyez.


Entrée: 7,00 €

Cité de la musique, 221 avenue Jean Jaurès, Paris XIX°.

5 commentaires:

  1. bonne fête du travail !

    dans les années 90 il était pas à la grande halle de la Vilette ?
    à moins que je confonde avec le salon de la musique!?

    (sorry ça fait 16 piges que j'ai po mis les pieds à paname!)

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  2. C'était bien le salon de la musique qui se tenait sous la grande halle de la Villette. C'était un salon commercial, non un musée.

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  3. Je ne suis pas d'accord avec le terme de "tout neuf": le musée a ouvert ses portes en 1995!

    Apparemment, presque aucun projet ne peux être parfait, il faut plutôt en regarder l'espace produit et ses qualités (surtout acoustiques dans ce cas).

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  4. Pas 1995, 1997 !

    Ce que je voulais dire, c'est que par rapport au Louvre par exemple, c'est récent !

    D'accord pour dire que la perfection n'existe pas. On peut cependant douter de la compétence de ceux qui construisent un bâtiment public avec des escaliers trop bas pour un homme moyen (185cm)... Quant à l'esthétique des cubes de béton, vous savez ce que j'en pense, on pourrait voir le même bâtiment à New-York, à Sidney, à Tokyo, à Durban ou à Bruxelles...

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  5. Le grand barde de PBA2 mai 2017 à 16:16

    comment ça la perception n'existe pas !! vous êtes vraiment trop modeste JPD

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