vendredi 3 février 2017

Le Grand musée du parfum

Tant de musées ont fermé récemment que nous n'allions pas bouder notre plaisir d'assister à la naissance d'un nouveau musée parisien !
D'autant que votre serviteur était invité ès qualités à l'inauguration !
C'est donc à une adresse prestigieuse - 73 faubourg saint-Honoré - que je me suis rendu après avoir garé mon scooter dans la très proche rue du cirque où, me dit-on, c'est autorisé.


Le musée se trouve dans le second immeuble sur cour:


Le voyage commence curieusement par le sous-sol où de fort jolies caves ont été (très) aménagées:


Ce niveau est consacré à l'histoire du parfum, de l'antiquité à nos jours.




Nous grimpons directement au deuxième étage. Ici, c'est le métier de parfumeur qui est à l'honneur. Les matières premières, l'élaboration, etc...



Ces amusantes petites bouboules contiennent chacune une fragrance; à vous de la reconnaître !


Ici, d'autres boules et d'autres odeurs


Cette salle est consacrée à l'art de se parfumer.
Visiblement, on ne sait pas s'il faut se mettre les écouteurs dans le nez ou dans les oreilles...


Nous descendons sportivement par l'escalier:


Le premier étage est consacré à "l'immersion sensorielle" ou comment faire émerger des émotions dans une odeur...




Cette forêt blanche n'est pas peuplée de plantes carnivores mais de "hauts-parleurs à parfum".
Étonnamment, si chaque corolle a son odeur, la pièce n'est pas baignée dans le parfum comme un rez-de-chaussée de grand magasin.
  

Non monsieur, ce ne sont pas des cabines de douche, mais des cabines de parfum !


Les deux personnes assises sur ce confident ne papotent pas, elles sniffent ! 


Retour au rez-de-chaussée où l'environnement nous rapproche plus de celui du parfumeur


Il faut des tablettes électroniques pour se parfumer ?


Par les fenêtres du rez-de-chaussée, on peut voir le petit jardin décoré comme les maisons de banlieue de New-York à Noël !


La dernière pièce que vous visiterez sera la boutique... heu, on me signale qu'il ne s'agit pas d'une boutique, mais d'un concept-store, sorry !


Après la visite, il est bien normal d'avoir une petite faim. Vous n'avez qu'à traverser la rue, vous avez le Bristol juste en face. Bon appétit !


Pour tout vous dire, je ne supporte pas d'entrer dans un ascenseur après quelqu'un qui s'est aspergé de Shalimar ou d'Habit rouge, voire de Florineige de chez Prisu... C'est donc avec une certaine appréhension que je me rendais dans ce musée. Et bien figurez-vous qu'à aucun moment je n'ai été incommodé par cet excès de parfums mêlés comme celui - écœurant - qu'on rencontre au rez-de-chaussée des grands magasins... La ventilation, même en cette soirée de grande affluence, est parfaitement étudiée, c'est un plaisir !
Alors, bien sûr, 14,50 €, c'est aussi cher qu'une entrée au Louvre, me direz-vous.
 C'est vrai mais si vous dînez au Bristol, vous n'êtes plus à ça près ! 

Le site internet du musée: Clic !

Entrée: 14,50 €

73 rue du faubourg Saint-Honoré, Paris VIII°.

10 commentaires:

  1. le grand barde de PBA3 février 2017 à 18:54

    Merci de nous mettre au parfum , vous cher JPD qui êtes en odeur de sainteté
    Merci de nous remémorer l'affaire de la rue du cirque qui avait un parfum de scandale

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  2. A part les caves superbes, je n'ai pas été convaincu par ce musée que j'ai trouvé bien vide, d'autant qu'après avoir senti toutes les boules de l'orgue à parfum, j'avais un peu la nausée.
    Etait-il utile de créer un 4ème (quatrième) musée de parfum à Paris. Certes, les 3 autres sont des Fragonard mais ils ne parlent pas exclusivement de Fragonard et traitent aussi de l'histoire du parfum avec de belles pièces d'exposition dans des cadres plus somptueux (ex magasin mapple, ex théâtre des capucines, ex hôtel particulier 19ème siècle)
    Pour en revenir au gd musée du parfum, je "sens" que certains gadgets s'abimeront très vite à force d'être manipulés

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  3. Ce matin, je découvre votre article en respirant le parfum des jacinthes, posées sur mon bureau, qui se sont ouvertes cette nuit...
    Très sensible à votre visite, j'ai "œuvré" dix ans pour deux grands de la parfumerie française. Merci pour ce partage.

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  4. Je ne voudrais pas jouer les Cassandre, mais je partage entièrement l'opinion de Marc sans toutefois avoir visité ce musée moi-même. Je n'en vois pas réellement l'intérêt, tant le parfum est une chose immatérielle. Si en plus on n'expose pas les techniques et les objets, cela me semble une entreprise vide et vouée au silence et à un prompt oubli.

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  5. le grand barde de PBA4 février 2017 à 19:34

    permettez que le grand barde de PBA s'inscrive en faux sur la théorie comme quoi le parfum est une chose immatérielle.
    Je suis évidemment de votre avis lorsqu'il s'agit du lieu que nous fait découvrir le tenancier de ce blog , mais quand le matin dans le métro sur la plate forme centrale , du fait de mes 170 cm j'ai sous le nez les aisselles d'un grand de 185 cm qui n'a pas vu le savon depuis belle lurette ,je puis vous dire qu'à ce moment là ce n'est pas du tout immatériel ni abstrait

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  6. La solution ? Portez des talons hauts ! 🐸

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  7. En matière de parfums, l'Osmotèque est plus intéressante.

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  8. En effet Tilia, l'osmothèque de Versailles (qu'évoque une vidéo du gd musée du parfum)est plus intéressante . Ce n'est pas vraiment un musée mais une conférence (il faut réserver) avec un "nez" qui explique les parfums et fait passer des échantillons tout au long de son exposé

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  9. le grand barde de PBA6 février 2017 à 00:07

    des talons hauts , et pour le bas vous voyez quoi comme tenue ?
    il est vrai que le carnaval ,c'est pour la fin du mois

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  10. Grand Barde...juste 14 cm de plus que moi...!!!Mais, en effet, un net avantage dans les transports en commun bondés.
    Heureusement que l'esprit ne se loge pas SEULEMENT dans les crânes haut perchés, il est, ici, question du Grand Barde bien entendu.
    Merci pour tous vos partages qui, bien souvent, ne font regretter de vivre à 900 kms de la capitale.

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