Et bah voila ! Comment voulez-vous lutter quand super-Tilia et super-Matthieu se liguent contre moi ?
Cette grille (ainsi que sa jumelle) provient en effet du château de Maisons (Maisons-Lafitte) dont elle fermait le vestibule. Elle fut transportée au Louvre en 1797. Aujourd'hui, Maisons aimerait récupérer son bien, mais la vogue des restitutions n'a pas encore touché les Yvelines...
Aujourd'hui, une des deux grilles ferme la galerie d'Apollon, l'autre donne accès au pavillon de l'horloge. Dans ce pavillon, se trouvait jadis une chapelle. On y découvre à présent un espace moderne (trop ?) de présentation de l'histoire du Louvre.
Tout cela ne nous dit pas ce qui est représenté sur ces grilles...
RépondreSupprimerConcernant la réhabilitation du pavillon de l'horloge qui a été un évènement Louvre 2016, le résultat est déplorable: je n'ai pas vu l'intérêt de cette expo ni sa présentation trop moderne et aseptisée.
RépondreSupprimerL'ancienne salle d'histoire du Louvre qui était au rdc de l'aile Sully (?)était beaucoup plus claire et pédagogique.
C'est aussi inutile que la "petite galerie" qui veut faire "moderne" et qui n'apporte rien
Seul intérêt, on voit le mécanisme de l'horloge au 2ème étage.
Il ne faudrait pas que le Louvre tombe dans les travers de versailles
En revanche , j'ai apprécié la réouverture des salles peinture française 16ème siècle le mois dernier.
Autre critique: les nouveaux plans donnés aux visiteurs qui n'indiquent plus les numéros de salles et ne servent donc à rien.
Je tente de répondre à la pertinente question de Matthieu Rubin: les éléments sur la partie centrale des grilles évoquent probablement le premier propriétaire du château de Maisons, René de Longueil ainsi que son épouse Madeleine Boulenc de Crèvecoeur (décédée lors de la création du château) Les trois épis de blé sont présents dans les armes de madame, les ailes dans celles de monsieur (ainsi que les roses autour de l'ovale). Les serpents enlacés se retrouve autour du monogramme du couple sculpté ici et là dans le château, de même que les rameaux de chêne que l'on remarque avec la lettre "R" de René dans le Cabinet des miroirs. La lecture est cependant plus complexe pour expliquer la présence de cette trompette de la Renommée formant avec les serpents et les ailes, le caducée de Mercure. Une réponse plus développée est certainement donnée par Y. Loskoutoff dans « Le blason à Maisons », Les cahiers de Maisons, n° 31, que je n'ai hélas pu consulter.
RépondreSupprimerDAvid S.