Nous terminons aujourd'hui la visite des appartements, mais la visite du château se poursuit.
Ce salon particulier de l'empereur est plus connu sous le nom de "salon de l'abdication".
Le brocart rouge et or a été retissé à l'identique de 1986 à 1994.
C'est sur ce guéridon que Napoléon aurait signé l'acte d'abdication:
Le "passage des bains" s'appelle ainsi parce qu'on y trouve un cabinet de toilette avec une baignoire en cuivre étamé garnie de mousseline. Au premier plan à gauche, le gros seau est un "bain de pieds" en tôle.
Le "salon des aides de camp de l'empereur" était réservé à la garde rapprochée.
Les sièges sont recouverts d'une tapisserie de Beauvais. Les encoignures proviennent du château de Bellevue.
Cette ancienne "chambre des bains" sous Louis XVI devint en 1808 l'antichambre de l'empereur.
L'agencement est volontairement simple, à l'exception d'une horloge fort complexe:
Ceci termine la visite des grands appartements.
Nous redescendons au rez-de-chaussée en empruntant un escalier fort curieux dont je n'ai pas retenu le nom:
Regardez en l'air !
Non, nous ne sommes pas en Bavière, nous sommes bien à Fontainebleau !
Au pied de cet escalier, nous nous retrouvons à l'entrée de la chapelle de la Trinité que nous avions aperçue "d'en haut" avant de parcourir la galerie François I°.
Nous avons donc parcouru plusieurs kilomètres de couloirs pour revenir au même point !
La nef est presque déserte... à l'exception d'un pianiste qui répète.
Avouez que ça ressemble plus à la chapelle sixtine qu'à la canopée des halles !
Soudain dans la chapelle solitaire, un moment de grâce pure... Ecoutez:
à suivre...
je crois que l'escalier se nomme "de la galerie" (sous entendu celle de François 1er)
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