L'Institut national agronomique - devenu AgroParisTech - est installé depuis 1882 dans les anciens locaux de l'Ecole supérieure de Pharmacie, au 16 rue Claude Bernard.
C'est à l'occasion de la fête des jardins que nous pouvons pénétrer dans cette école habituellement fermée au public.
Nous saluons au passage Eugène Risler qui dirigea l'Institut de 1879 à 1900.
Par un escalier art déco situé dans les "nouveaux bâtiments" construits en 1929, nous grimpons vers les cimes...
Un dernier petit escalier et nous débouchons... sur le toit !
C'est ici que des étudiants passionnés expérimentent différentes manières de cultiver dans la ville.
Leurs explications sont fort intéressantes; j'en retiendrai surtout qu'une plante concentre les polluants qui l'environnent, qu'on retrouve les métaux lourds et autres joyeusetés qui font la ville... et que manger une fraise poussant sur un toit de Paris revient à lécher un trottoir...
La solution ? Mettre les villes à la campagne... Alphonse Allais avait raison !
C'est pour protéger les cultures que des filets ont été installés, car on s'est aperçu qu'il y avait beaucoup de pigeons à Paris...
Reconnaissons tout de même que photographier des bleuets et des coquelicots en plein Paris, c'est tout à fait plaisant.
Nous redescendons des nuages pour voir des livres !
L'ancienne bibliothèque est somptueuse
Vous sentez l'odeur des livres ?
Un autre escalier surmonté d'un lanterneau nous ramène au niveau du sol.
16 rue Claude Bernard, Paris V°.
AH merci, un peu de poésie...Un toit de Paris fleuri: bleuets, coquelicots et autres herbes folles pour éclairer une des pires journées pour les Européens.
RépondreSupprimeril est vrai que végétaliser en légumes les toits de Paris est une idéee de l'Amère Anne
RépondreSupprimerje suppose que pour les légumes racines c'est moins dangereux que manger une fraise
autre chose les britanniques ont décidé de nous quitter et je n'en reviens pas
Mmouais... Alors j'aurais autant confiance en ces légumes qu'en les tonnes de légumes "bio" importés d'Ukraine par la grande distribution !
RépondreSupprimerBon, ceci dit, si les poulets "bio" de Tchernobyl ont trois cuisses, c'est avantageux !
en même temps les zones où il y a les plus d'espèces sauvages qui se reproduisent, prolifèrent et ne subissent pas d'agressions de l'homme sont deux endroits où il n'y a aucune présence humaine , à savoir les alentours de Tchernobyl et l'immense zone démilitarisée entre les deux Corée
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RépondreSupprimerMa réponse est pour le Grand Barde, bien que pas interdite de lecture à l'Honorable Société qui fréquente ce blog avec fidélité et juste raison.
Admettez tout de même que manger les pissenlits par la racine peut devenir une réalité pleine de promesses. La fin d'un mythe.
Quand, enfin, des cimetières sur les toits-terrasses ? Les morts au grand air. L'été au soleil, l'hiver à la neige...L'économie de chrysanthèmes que l'on plantera soi-même en angle du potager.
Sans compter avec Mme Hidalgo récupérant les Cimetières traditionnels pour couler, à la place, le béton qu'elle aime. Non ?....
Imaginez le Père-Lachaise en Cités-jardins, comme à Suresnes.
Ne vous endormez pas. Pour ça, il faudra encore se battre.
Les morts, déjà, s'impatientent.
Otto.
Taisez-vous, malheureux !
RépondreSupprimerSi Madame Hidalgo vous entend, elle va vous embaucher !
RépondreSupprimerTrop tard !
Je suis près de la sortie.............C'est pour ça qu'un cimetière en terrasse m'intéresse.
Otto.