"C'est un champ brûlé tout petit Entre Monfaucon et Charny C'est à côté... C'est une sortie dans le nord-est Sur l'autoroute de Reims à Metz On y va par la Voie sacrée Finalement Verdun C'est un vieillard rusé..."
Mon grand-père maternel est porté disparu à Beaumont en Verdunois -commune disparue- en août 1917, corps jamais rendu à sa femme et ses trois filles, déclaré Mort pour la France. Dans les quelques "objets" rendus à sa famille en janvier 1918...une plaque militaire qui ne correspond pas à son n° de matricule...Bien peu de considération pour ces hommes qui ont tenu plus de deux ans sur ce front ravagé. Bretons, Algériens et Auvergnats composaient le dernier régiment ou compagnie, où avait été affecté mon ancêtre, regroupait ces hommes de moins en moins nombreux et dont beaucoup ne parlaient même pas le FRANCAIS ! Savez-vous que le nom de ces hommes ne figurent nulle part sauf sur le monument aux morts de leur commune...Bien difficile à croire lorsque l'on fait quelques recherches. Pour avoir son nom sur les murs du monument de Douaumont, il faut P A Y E Z ...Nos grands-mères, veuves de guerre avec une petite ferme sur les bras, dévaluée par le manque d'hommes pour les tenir -les Bretons sont très nombreux a avoir payé de leur vie- n'avaient pas le premier centime pour cela. 100 ans après ceci brise le cœur; hommage au capitaine de ce groupe d'hommes, aristocrate parisien du 7e arrondissement qui a écrit une magnifique lettre à sa famille.
Chère Anne, la dernière loi du mandat inoubliable du président Sarkozy fait obligation à chaque commune d'inscrire sur leurs monuments aux morts les noms des décédés de toutes les guerres conflits et opex ....cela gratuitement
"C'est un champ brûlé tout petit
RépondreSupprimerEntre Monfaucon et Charny
C'est à côté...
C'est une sortie dans le nord-est
Sur l'autoroute de Reims à Metz
On y va par la Voie sacrée
Finalement Verdun
C'est un vieillard rusé..."
RépondreSupprimerJ'accompagne volontiers et avec respect l'Hommage de JPD.
Quant au "vieillard rusé" reportez vous à un poëme de Robert Desnos.
Otto.
Mon grand-père maternel est porté disparu à Beaumont en Verdunois -commune disparue-
RépondreSupprimeren août 1917, corps jamais rendu à sa femme et ses trois filles, déclaré Mort pour la France. Dans les quelques "objets" rendus à sa famille en janvier 1918...une plaque militaire qui ne correspond pas à son n° de matricule...Bien peu de considération pour ces hommes qui ont tenu plus de deux ans sur ce front ravagé. Bretons, Algériens et Auvergnats composaient le dernier régiment ou compagnie, où avait été affecté mon ancêtre, regroupait ces hommes de moins en moins nombreux et dont beaucoup ne parlaient même pas le FRANCAIS !
Savez-vous que le nom de ces hommes ne figurent nulle part sauf sur le monument aux morts de leur commune...Bien difficile à croire lorsque l'on fait quelques recherches.
Pour avoir son nom sur les murs du monument de Douaumont, il faut P A Y E Z ...Nos grands-mères, veuves de guerre avec une petite ferme sur les bras, dévaluée par le manque d'hommes pour les tenir -les Bretons sont très nombreux a avoir payé de leur vie- n'avaient pas le premier centime pour cela. 100 ans après ceci brise le cœur; hommage au capitaine de ce groupe d'hommes, aristocrate parisien
du 7e arrondissement qui a écrit une magnifique lettre à sa famille.
Chère Anne, la dernière loi du mandat inoubliable du président Sarkozy fait obligation à chaque commune d'inscrire sur leurs monuments aux morts les noms des décédés de toutes les guerres conflits et opex ....cela gratuitement
RépondreSupprimerEncore bien des détails à mettre à jour, tous aussi importants les uns que les autres qui font partie de notre culture.
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