Hors Paris
Quand on évoque le Mont Valérien, on pense à l'immense Mémorial de la France combattante où se tient chaque 18 juin une cérémonie officielle.
Ce mémorial fut inauguré le 18 juin 1960 par le général de Gaulle
Mais entrons plutôt dans la forteresse. Il est interdit de photographier la porte d'entrée... alors j'utilise sournoisement cette photo figurant sur le site defense.gouv.fr !
Un coup d’œil sur l'élégant poste de garde
Peu après l'entrée, se trouve une ancienne casemate qu'on remarque à peine. Une simple porte et des mots gravés dans la pierre : nous somme face au premier mémorial de la France combattante construit ici après la deuxième guerre mondiale.
Pour symboliser la diversité des forces ayant combattu pour la libération de la France, seize corps furent sélectionnés, originaires de toutes les parties de la France de l'époque. Vous noterez que le premier nom - Berty Albrecht - a gardé son prénom de l'état civil : Berthe.
Nous entrons dans une pièce unique, sans fenêtre. Seize catafalques sont alignés le long des murs. Même si les corps ne sont plus là, je dois dire que le lieu est impressionnant. Quel contraste avec l'actuel monument !
Inutilisé depuis 1960, ce lieu de mémoire est pieusement conservé par les militaires.
Un peu plus loin, un puits :
Nous longeons d'anciennes écuries :
Que fait cette dame toute nue au milieu d'une forteresse ? Je n'en sais rien !
Elle s'appelle Rébécca, c'est écrit dessus.
À mi-pente, cette vision surprenante : un cimetière abandonné :
Avant la construction de l'actuelle forteresse, le mont Valérien était un lieu de culte où se trouvait un calvaire. Un pèlerinage y était même organisé sous Louis XV.
À partir de 1824, la Société des missions de France, en mal de financements, décida de construire deux cimetières, l'un - Notre-Dame-des-Sept-Douleurs - pour les ecclésiastiques, l'autre - Saint-Joseph - pour les laïcs.
À partir de 1824, la Société des missions de France, en mal de financements, décida de construire deux cimetières, l'un - Notre-Dame-des-Sept-Douleurs - pour les ecclésiastiques, l'autre - Saint-Joseph - pour les laïcs.
Le prix des concessions étant très élevé, une sorte de snobisme posthume fit "accourir" nantis et aristocrates, surtout pendant la Restauration.
Mais le cimetière fut progressivement abandonné quand Louis-Philippe fit construire la première citadelle sur le mont.
Pourquoi cet espace n'est-il pas mieux entretenu ?
Tout simplement parce-que ce cimetière forme une enclave au milieu de la forteresse - terrain militaire - et que cette enclave dépend au ministère de la culture ! No comment...
à suivre...
Impresionante reportaje y magníficas fotos.
RépondreSupprimerUn saludo desde Salamanca.
Je ne sais pas pourquoi je m'attendais à un reportage sur les pigeons voyageurs du régiment des transmissions caserné au Mont Valérien
RépondreSupprimerEt bien non , nous serons les dindons de la farce , mais comme d'habitude un excellent article
me revoici après avoir lu votre tweet sur le logo des JO
RépondreSupprimerOK sur la Tour Eiffel , stade de France ,Parc des Princes
mais sur l'Arc de triomphe , du grand n'importe quoi et on fait griller des merguez sur la flamme du soldat inconnu en même temps
Comme indiqué sur la plaque, "Rebecca" est une sculpture de Gustave Pimienta (1888 - 1982), présentée au Salon d'Automne 1930.
RépondreSupprimerSource : http://www.lesamisdepimienta.com
Quant a sa présence au Mont Valérien, l’enquête se poursuit...
@ villa : Muchas gracias !
RépondreSupprimer@ Charly pierre : pour les pigeons, il faut être patient ! (n'ai-je point dit "à suivre" ?).
@Matthieu : Merci super-Matthieu !
mais bien sûr et vous avez écrit Mont Valérien 1 sous entendant au minimum un 2
RépondreSupprimerSinon remaniement , Audrey Azoulay est nommée à la Culture , d'après Pierre Lescure elle est à la culture ce que Macron est à l'économie , à voir
place de Valois au ministère de la Culture Fleur Pèlerin déclare " JPD et son blog ont eu ma peau"
après leur éviction par F Hollande ,ayant du temps libre elles se sont mis à la littérature ,
RépondreSupprimerValérie Trieweiller en écrivant , Fleur Pèlerin en lisant