Le parcours tortueux de la rue Saint-Sabin s'explique par la nécessité de contourner les défenses de Paris ; elle longeait la contrescarpe ( côté campagne ) de l'enceinte de Charles V.
Arrêtons-nous devant le numéro 16.
Si, par extraordinaire, vous vous trouvez là au moment où la porte est ouverte, voilà ce que vous découvrirez :
Rien qu'une allée, toute simple, avec ses gros pavés
Preuve de bon goût : on a pensé à dissimuler les horribles poubelles en plastique vert par des portillons de bois.
Tous les petits ateliers artisanaux ont disparu, hélas, mais on peut tout de même sentir une atmosphère...
Je ne vous cacherai pas que l'accès est rigoureusement réservé. Outre le digicode, une concierge très consciencieuse fera barrage de son corps... et si vous insistez, gare à vous !
16 rue Saint-Sabin, Paris XI°.
Cette dame fait donc barrage de son corps et vous êtes néanmoins parvenu à faire cet excellent reportage comme d'hab
RépondreSupprimerQue doit on en déduire ?
Que pour mon lectorat, je suis prêt à tous les sacrifices !
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RépondreSupprimerAh ! que c'est beau !
Otto.
Il y a vraiment des petits coins de paradis dans Paris !
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RépondreSupprimerEh oui, Eric P ! Il y en a beaucoup mais il faut savoir les trouver.
C'est pour ça qu'on est si fidèles à Paris-bise-art.
On nous y ouvre toutes les grilles, toutes les portes, on séduit toutes les concierges, on monte tous les escaliers (après s'être essuyé les chaussures sur le tapis-brosse), on parcourt tous les corridors jusqu'aux chambres de bonnes (gentilles petites employées oubliées),on jette un œil dans les alcôves, on descend dans les caves, on regarde dans tous les puits dormants, on essuie toutes les poussières, on écarte toutes les toiles d'araignées, on dit bonjour aux chauve-souris, on plonge dans les soupiraux sans rien déranger ni personne. Dans la cour, on cherche la pierre à bois. Et on sort sur la pointe des pieds, après avoir dit poliment : "Merci". . Rien ne nous a échappé, derrière nos écrans.
C'est Paris Mystères....C'est Paris je t'aime !....C'est Paris j'attends ! C'est Paris encore !
Otto.
"on séduit toutes les concierges, on monte tous les escaliers"... et non pas l'inverse !
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RépondreSupprimerPourquoi pas l'inverse ? Il y en a de girondes !Je vous imagine en vrai séducteur d'escalier (s).
Otto.