Hors Paris
Certains guides prétendent que le quartier des Princes tire son nom de la présence de princes russes ; ne les croyez pas !
Le fond des princes ( ou parc des princes ) était la partie sud du bois de Boulogne où passait au XVII° siècle la route conduisant au château de Meudon, demeure du Grand Dauphin, le prince !
Lieu de promenade mondain au début du XIX° siècle, le parc des princes sera annexé à Boulogne et aménagé par le baron Haussmann en 1860.
L'actuelle Ecole Dupanloup occupe un ensemble d'hôtels particuliers représentatifs de ce quartier : du chic, de la verdure et pas de pauvres !
La première occupante fut Zénaïde Narychkine, princesse Youssoupov à qui succédera le Grand duc Paul, l'oncle du Tsar.
En 1920, les Sœurs de l'Enfant Jésus rachètent les pavillons pour en faire une école ; c'est aujourd'hui le cours Dupanloup.
De gauche à droite : Zénaïde Narychkine, princesse Youssoupov, le Grand duc Paul et son épouse, et leur portrait encore visible aujourd'hui dans l'école.
Quelques vues de l'école naguère...
L'ensemble des bâtiments s'articule autour d'un jardin ; pas de béton ici !
L'ancien jardin d'hiver :
Entrons !
Le "CDI" - en français bibliothèque - a conservé ses boiseries et ses ors
La plus belle pièce : le bureau du directeur, récemment restauré
Une salle à manger de prince ?
Le fumoir a été construit en reliant deux pavillons
L'ancienne chapelle et la nouvelle... No comment !
Plus d'info. sur le site de l'école : Clic !
Cette école privée ne se visite pas comme un musée, bien sûr. On pourra cependant guetter la fête de l'école ( en juin ) ou les journées du patrimoine ( en septembre ) pour pouvoir y être accueilli.
4 avenue Robert Schuman, Boulogne-Billancourt ( Hauts de Seine ).
Soit les photos ont été prises lors des journées du patrimoine et force est de reconnaître que ce site superbe n'a pas attiré les foules
RépondreSupprimerSoit les photos ont été prises lors d'une visite privée, ce qui explique l'absence de personnages dans les jardins et salons
La réponse est ?
Il faut parfois s'armer de patience pour prendre un cliché "propre"... Il faut parfois se contorsionner pour ne las se faire piéger par un miroir... Ces photos ont été prises lors des journées du patrimoine 2015 et j'avoue qu'entre les gamins qui courent partout et les %!§&£! qui se plantent juste devant vous pour téléphoner, les nerfs sont souvent mis à rude épreuve !
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RépondreSupprimerBon, c'est pas tout ça. Moi, je pose une question précise :
Les Sœurs de l'Enfant-Jésus montaient-elles en ballon ?
Otto.
Ah non ! Mais le père Dupanloup oui !
RépondreSupprimerIl monte aussi en bateau, à vélo, à moto, etc...
RépondreSupprimerSachez M. JPD que le Père Dupanloup n'a jamais fait de moto !
Ca vous épate ? il aurait pu....mais non, il n'a jamais fait de moto, sauf pour voir l'effet que ça lui faisait. On le lui avait dit. Il a voulu essayer, en curieux, évidemment. Pour l'expérience.
Il a toujours prétendu que ça lui écrasait, après quelques très courts instants d'heureuse surprise. Comme le vélo, mais un peu moins, surtout avec l'usage de selles de vélo de femme.
Il n'acceptait que de douces mains sacrées pour ébranler ses clochettes. Debout, à pied, comme vous et moi.
Monseigneur était un homme raffiné.
Otto.
Mais je sursaute !
RépondreSupprimerJe cite le poète :
"L' Pèr' Dupanloup, sur sa moto,
Faisait du cent et du zéro.
Fit un putain de dérapage,
S' coinça les co...... dans l'embrayage!"
Bon, alors après, est-ce une strophe apocryphe ? A-t-elle été ajoutée par des fidèles ? Je n'en sais rien.
Je ne peux que vous conseiller de consulter ce vieux grimoire : http://xavier.hubaut.info/paillardes/nicolas.htm
Allez en pets mon fils !
RépondreSupprimerApocryphe ? sûrement.
Une amicale et allègre pétarade à vous, Mon Père.
Otto.