Sous Napoléon III, cet hôtel abrita les réceptions fastueuses de l’ambassadeur de
Russie, Alexandre Soltykoff. Il devint après la grande guerre le siège parisien de la banque Scalbert-Dupont qui fit construire dans la cour, à la place des écuries, un dôme en béton et pavés de verre pour abriter son agence.
Difficile aujourd'hui de définir ce lieu en un mot. L'affiche indique : Danse/Exposition/Spectacle/Concert/Boutique/Privatisation/Restaurant/Conférence... C'est vous dire.
Au rez-de-chaussée tout d'abord, nous constatons que le dôme en briques de verre abrite désormais un studio.
Passons maintenant dans la cage d'escalier ; elle a été défigurée par un ascensoriste...
... Il était beau pourtant, cet escalier.
Premier étage, le restaurant (fermé lors de ma visite), ou comment transformer un lieu somptueux en banal restaurant d'aéroport... Consternant.
L'escalade continue et nous arrivons dans des pièces servant de galerie d'exposition.
Les magnifiques boiseries ont survécu à l'occupation bancaire !
Certaines cloisons ont été évidées pour donner plus d'espace ; étonnant mais pas laid.
De l'époque de la Russie tsariste et de son ambassadeur, ne survivent que ces délicates peintures sur les trumeaux :
Retour dans l'escalier où nous grimpons jusqu'au dernier étage. Au passage, observons le beau plafond à caissons où l'on devine encore le point d'ancrage du grand lustre.
Le machin en bas à droite ? C'est le sommet de l'ascenseur qui a pris la place du grand lustre...
Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi des gens qui montent dans une salle de danse où ils vont transpirer pendant des heures ont besoin d'un ascenseur ???
Sur le palier, dans une vitrine, cette terre crue originale de Jean-Baptiste Carpeaux représentant "Le génie de la danse".
Cet étage est occupé en totalité par une salle de danse avec un côté en miroir.
Bon, alors maintenant, vous allez me demander pourquoi Éléphant-Paname !
Et bien je n'en sais rien !
On aurait tout aussi bien pu choisir Autruche-Pantruche ou Tête-de-veau Parigote !
Plus d'info ---> Clic !
10 rue Volney, Paris II°.
Eléphant Paname , encore une énigme à résoudre qui se rajoute aux autres
RépondreSupprimerSuperbes photos, ce lieu est effectivement très intéressant. Dommage que le restaurant soit si aseptisé (et pas donné). Pour le nom, Laurent et Fanny Fiat (les instigateurs du lieu), l'un amateur d'art, l'autre danseuse, c'est en référence au projet de Napoléon d'une sculpture d' éléphant à la Bastille. Pour paname, c'est évident.
RépondreSupprimerEncore un lieu "magique" comme on dit souvent dans le Poste.
RépondreSupprimerLes casiers suspendus, c'est pour les couverts ?
Franchement, je préfère que l'éléphant soit là plutôt qu'à la Bastoche.
Le petit génie doré, sur la colonne, c'est quand même autre chose qu'un gros nénéphant creux !