La réponse que j'attendais a été donnée très vite par Marc. Je m'étais fié au guide "Paris méconnu" (éditions Jonglez) qui, page 157 nous dit : "Il est en réalité le vestige du moulinet d'un réverbère à gaz qui éclairait le carrefour."
Le problème, voyez-vous, c'est qu’entre-temps, j'ai réfléchi (si, si !), aidé en cela par certaines de vos réponses (cf les commentaires du chapitre précédent).
Il se trouve que j'avais déjà planché sur l'éclairage public avant l'électricité ( Clic ! ).
Or, si les éclairages à huile étaient suspendus à une corde, elle-même manœuvrée par un cabestan ( ou un moulinet ), je ne vois pas comment, à une époque où les tuyaux de gaz étaient en plomb, on aurait pu rendre mobile une telle installation.
Les becs de gaz étaient fixes et c'est l'allumeur de réverbères qui devait s'adapter à l'aide d'une perche ou d'une échelle.
Donc, j'en arrive aux conclusions suivantes :
1 - Les guides ne sont pas infaillibles (les blogs non plus d'ailleurs... ).
2 - Il est certain que ce n'est pas un éclairage au gaz.
3 - Corollaire de ce qui précède : la réponse de Marc est fausse ! ;-)
4 - Je ne sais pas ce que c'est !
Voila, voila...
Et nous voilà avec une deuxième énigme sur les bras !
RépondreSupprimerTelle celle du machin de Dupleix, allez-vous nous la resservir régulièrement ? ;-)
Blague à part, j'ai déjà parlé de l'hypothèse "fils du tram" envisagée par les blogueurs avignonnais pour des dispositifs similaires. Ce qui n'était guère pertinent, vu que dans ce cas le machin en question devrait se trouvait à hauteur du deuxième étage !
Maintenant, il reste la question que l'auteur du blog "Avignon" pose en titre du dernier billet de sa série sur ce qu'il appelle des accroches : Un quatrième type ?.
Ce qui me ramène à ma toute première hypothèse : un ancrage de tirant.
Hypothèse sérieusemen envisagée par plusieurs des commentateurs avignonnais.
oh zut ! j'ai encore oublié de me déconnecter du profil gogol !
RépondreSupprimerMerci d'aller repêcher mon commentaire dans la boîte à spam
Pfff... Faut que je fasse tout, moi ici ! ;-)
RépondreSupprimerEffectivement la réponse donnée très rapidement venait de ce superbe ouvrage "Paris méconnu"
RépondreSupprimerSi cela n'a rien à voir avec l'éclairage, cela pourrait avoir un rapport avec la grille dont on voit une partie suspendue (en forme de rateau...) sur la photo et qui permettait aux religieux du couvent voisin de protéger l'entrée de la rue Rataud (sic...) des mauvaises fréquentations du quartier.
Le "truc" est peut être un reste du mécanisme d'ouverture?
Arrivant juste à cette heure dans cette cascade d'hypothèses, je précise qu'en voyant la photo, j'ai spontanément pensé à un de ces tirants d'architecture qui renforce un bâtiment, comme Tilia l'a tout d’abord proposé, trouvant même une figure très proche de la photo. Et je ne vois pas pour l'instant d'informations permettant de contredire cette hypothèse. Mais connaissant JPD, je me suis dis que ça ne pouvait pas être aussi simple et qu'il allait nous sortir un truc incroyable! Pourtant on dirait qu'il n'y a pas de solution cachée. Quant aux guides type " Paris méconnu ", il faut toujours rester très méfiant. Les auteurs de ce type d'ouvrage vont quelquefois un peu vite en besogne, et il n'est pas rare d'y retrouver des erreurs grossières.
RépondreSupprimerJe salue amicalement André Fantelin ; allez voir Paris Myope pour y voir plus clair ( http://parismyope.blogspot.fr ) !
RépondreSupprimerCette petite séance d'agitation neuronale collective aura au moins permis de relever une erreur sur le guide "Paris Méconnu", erreur signalée à l'éditeur par notre lecteur Jean-Yves G. que je remercie.
Je pense également qu'il s'agit d'un tirant destiné à renforcer le bâtiment. J'en aurai l'absolue certitude lorsque j'en aurai vu un autre !
Pour finir, je vous signale qu'encore une fois, Tilia nous avait donné la réponse la première...
Bravo donc à Tilia et merci à tous de ces efforts de réflexion !
Bonjour. A l'entrée "Rataud" J. Hillairet parle effectivement d'une grille fermant ce qui était alors l'impasse des vignes. Mais quelle superbe ironie couronnant le génius loci et l'étymologie populaire que ce haut de grille en forme de rateau ouvrant sur la rue Rataud ! Très amicalement à vous (votre blog est une merveille !)
RépondreSupprimerJe confirme pour le tirant, j'en ai deux jeux démontés à la maison.
RépondreSupprimerGénial, pourriez-vous nous en envoyer une photo ?
RépondreSupprimer( paris.bise.art AT gmail.com ) AT pour @