La vaste cour intérieure laisse éclater le style Renaissance dans toute sa splendeur.
Si l'on ne connaît pas le nom de l'architecte du château, on sait en revanche que Jean Bullant opéra quelques ajouts (pilastres notamment).
Pouvait-on imaginer plus bel écrin pour abriter le musée de la Renaissance ?
Ne se croirait-on pas dans un château des bords de Loire ?
Le hall d'entrée annonce la couleur avec son plafond à caissons : Nous ne sommes pas chez Jean Nouvel !
Première pièce offerte à la visite : la chapelle...
... son plafond somptueux
Dans une niche, un "orgue positif". Au moyen-age, ce vocable signifiait qu'on pouvait le poser sur une table ou sur un socle, comme ici.
Dernier trésor de la chapelle, l'une des toutes premières copies de la fameuse Cène de Léonard de Vinci, commandée en 1506 à Marco d'Oggiono, élève du maître. Rappelons que l'original est une peinture murale se trouvant dans le réfectoire du couvent Santa-Maria-della-Grazie, à Milan. Or, l'original s'étant fortement dégradé, c'est sur cette copie que l'on peut voir certains détails disparus de l'oeuvre du maître.
Le tableau qui nous est présenté ici (dépôt du Louvre) vient d'être restauré grâce au mécénat de la Fondation BNP Paribas.
Ceci dit, au vu de l'exposition de la toile aux rayons du soleil pénétrant a giorno dans la chapelle, je m'interroge sur la pérennité de cette restauration...
à suivre...
Niches et caissons débordent de trésors.
RépondreSupprimerBien vu, le tableau prenant son bain de soleil !
Tiens, l'album de la comtesse !
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